Le modèle muticulturel a échoué, complètement échoué. Devant les Jeunesses chrétiennes démocrates, Angela Merkel d’habitude plus modérée, a opté pour une phrase choc alors que l’Allemagne polémique depuis plusieurs semaines sur l’immigration et l’intégration des étrangers.
La chancelière a repris quasiment mot pour mot les propos tenus la veille par le patron des chrétiens-sociaux Horst Seehofer qui avait fait scandale il y a une semaine, en affirmant que l’Allemagne ne pouvait plus accueillir d’étrangers turcs ou arabes.
Les débats actuels ont été lancés par l’ancien responsable de la Bundesbank Thilo Sarrazin avec son pamphlet best seller « L’Allemagne court à sa perte ». Si la classe politique a condamné résolument ses thèses dans un premier temps, elle a désormais assoupli ses positions en constatant l’écho rencontré par ces idées au sein de l’électorat.
La moitié des Allemands tolèrent mal les étrangers. Un tiers d’entre eux estime que leur pays est submergé par les immigrés. Angela Merkel a toutefois repris à son compte lors du même discours les propos du président de la République Christian Wulff qui avait provoqué des grincements de dents à droite en affirmant que l’islam faisait partie intégrante de l’Allemagne.
Les propos de la chancelière sur l’échec du modèle multiculturel constituent un geste à l’égard de l’aile conservatrice de son parti malmenée par le cours centriste de la présidente du Parti chrétien-démocrate ces dernières années.
La chancelière a repris quasiment mot pour mot les propos tenus la veille par le patron des chrétiens-sociaux Horst Seehofer qui avait fait scandale il y a une semaine, en affirmant que l’Allemagne ne pouvait plus accueillir d’étrangers turcs ou arabes.
Les débats actuels ont été lancés par l’ancien responsable de la Bundesbank Thilo Sarrazin avec son pamphlet best seller « L’Allemagne court à sa perte ». Si la classe politique a condamné résolument ses thèses dans un premier temps, elle a désormais assoupli ses positions en constatant l’écho rencontré par ces idées au sein de l’électorat.
La moitié des Allemands tolèrent mal les étrangers. Un tiers d’entre eux estime que leur pays est submergé par les immigrés. Angela Merkel a toutefois repris à son compte lors du même discours les propos du président de la République Christian Wulff qui avait provoqué des grincements de dents à droite en affirmant que l’islam faisait partie intégrante de l’Allemagne.
Les propos de la chancelière sur l’échec du modèle multiculturel constituent un geste à l’égard de l’aile conservatrice de son parti malmenée par le cours centriste de la présidente du Parti chrétien-démocrate ces dernières années.