C'est un fléau qui a touché le football anglais à de nombreuses reprises. Les cas de footballeurs, qui ont été la cible d'abus racistes sur les réseaux sociaux, se sont multipliés ces dernières années. Au cours de la saison dernière, les clubs de Premier League avaient boycotté les plateformes le temps d'un week-end, pour demander des mesures plus fortes. Pour y faire face, le gouvernement britannique va passer à l'action en début d'année prochaine.
Lors du dernier Euro, où plusieurs joueurs anglais ont aussi connu cette violence en ligne, le premier ministre Boris Johnson s'était engagé à prendre des dispositions plus fermes. Quelques mois plus tard, un amendement de loi va être présenté par la secrétaire d'Etat à l'intérieur Priti Patel: "Cet été, nous avons vu ce beau sport entaché d'un racisme honteux de la part de trolls en ligne, qui se sont cachés derrière leurs claviers et ont abusé de nos footballeurs, a-t-elle déclaré, dans des propos rapportés par Sky Sports. Le racisme est inacceptable et depuis trop longtemps le football est entaché de ce fléau honteux."
Plus de 1 300 ordonnances d'interdiction dans le football anglais
Une loi existe déjà en Angleterre, et au Pays de Galles, pour condamner les personnes reconnues coupables dans les stades de violence, désordre, chants racistes ou homophobes. L'amendement devrait permettre d'inclure les délits de haine sur les réseaux sociaux dans la loi déjà en vigueur, qui prononce des ordonnances d'interdiction en lien avec le football. Jusqu'ici, plus de 1 300 ordonnances d'interdiction ont déjà été prononcées avec l'actuelle loi en vigueur, qui devrait donc sous peu être modifiée.
En clair, les responsables de ces abus racistes pourraient désormais être suspendus pour une durée de 3 à 10 ans. Les personnes condamnées n'auront plus alors la possibilité de se rendre dans des stades de clubs professionnels de football durant la condamnation. La violation d'une ordonnance d'interdiction est passible d'une peine de prison.
"Les abus racistes qui inondent les flux des réseaux sociaux des footballeurs à toute heure de la journée ont un impact profond sur toutes les personnes impliquées dans ce sport et cela doit cesser, a indiqué Nadine Dorries, secrétaire à la Culture. Nous allons introduire de nouvelles lois pour éradiquer ces abus et nous assurer que les entreprises s'attaquent à la haine sur leurs plateformes.
Lors du dernier Euro, où plusieurs joueurs anglais ont aussi connu cette violence en ligne, le premier ministre Boris Johnson s'était engagé à prendre des dispositions plus fermes. Quelques mois plus tard, un amendement de loi va être présenté par la secrétaire d'Etat à l'intérieur Priti Patel: "Cet été, nous avons vu ce beau sport entaché d'un racisme honteux de la part de trolls en ligne, qui se sont cachés derrière leurs claviers et ont abusé de nos footballeurs, a-t-elle déclaré, dans des propos rapportés par Sky Sports. Le racisme est inacceptable et depuis trop longtemps le football est entaché de ce fléau honteux."
Plus de 1 300 ordonnances d'interdiction dans le football anglais
Une loi existe déjà en Angleterre, et au Pays de Galles, pour condamner les personnes reconnues coupables dans les stades de violence, désordre, chants racistes ou homophobes. L'amendement devrait permettre d'inclure les délits de haine sur les réseaux sociaux dans la loi déjà en vigueur, qui prononce des ordonnances d'interdiction en lien avec le football. Jusqu'ici, plus de 1 300 ordonnances d'interdiction ont déjà été prononcées avec l'actuelle loi en vigueur, qui devrait donc sous peu être modifiée.
En clair, les responsables de ces abus racistes pourraient désormais être suspendus pour une durée de 3 à 10 ans. Les personnes condamnées n'auront plus alors la possibilité de se rendre dans des stades de clubs professionnels de football durant la condamnation. La violation d'une ordonnance d'interdiction est passible d'une peine de prison.
"Les abus racistes qui inondent les flux des réseaux sociaux des footballeurs à toute heure de la journée ont un impact profond sur toutes les personnes impliquées dans ce sport et cela doit cesser, a indiqué Nadine Dorries, secrétaire à la Culture. Nous allons introduire de nouvelles lois pour éradiquer ces abus et nous assurer que les entreprises s'attaquent à la haine sur leurs plateformes.