Annoncée lundi 14 avril, la trêve décrétée par le Front de libération de l'enclave de Cabinda (Flec-Fac) vise à créer les conditions d'un éventuel dialogue entre le mouvement indépendantiste et le gouvernement angolais, ainsi qu'à laisser une chance à l'initiative du parti d'opposition Unita qui défend l'instauration d'un processus inclusif et pacifique destiné à offrir une autonomie politique et administrative élargie au Cabinda pour y consolider la paix.
« Parfois contraints d'abandonner leur région à cause de l'instabilité militaire qui persiste dans l'enclave entre les forces armées angolaises et les forces du Flec-Fac, les habitants de la province du Cabinda vivent dans la peur », explique ainsi Navita Ngolo, la vice-présidente du groupe parlementaire Unita.
« Pas de conflit armé » au Cabinda pour le MPLA
Reste que s'il conçoit son geste comme un signe de bonne volonté - un « point d'entrée » pour de possibles négociations plus poussées avec les autorités angolaises - le Flec-Fac demeure méfiant. « Quand nous parlons aujourd'hui de cessez-le-feu, il est clair que toute violation d'un territoire que nous occupons pourra faire l'objet d'une légitime défense, prévient ainsi le président du mouvement indépendantiste Emmanuel Nzita, qui affirme par ailleurs « tenter de parler avec le gouvernement angolais depuis des décennies : nous avons nous-mêmes lancé quatre propositions en ce sens ! », déclare celui-ci.
« Parfois contraints d'abandonner leur région à cause de l'instabilité militaire qui persiste dans l'enclave entre les forces armées angolaises et les forces du Flec-Fac, les habitants de la province du Cabinda vivent dans la peur », explique ainsi Navita Ngolo, la vice-présidente du groupe parlementaire Unita.
« Pas de conflit armé » au Cabinda pour le MPLA
Reste que s'il conçoit son geste comme un signe de bonne volonté - un « point d'entrée » pour de possibles négociations plus poussées avec les autorités angolaises - le Flec-Fac demeure méfiant. « Quand nous parlons aujourd'hui de cessez-le-feu, il est clair que toute violation d'un territoire que nous occupons pourra faire l'objet d'une légitime défense, prévient ainsi le président du mouvement indépendantiste Emmanuel Nzita, qui affirme par ailleurs « tenter de parler avec le gouvernement angolais depuis des décennies : nous avons nous-mêmes lancé quatre propositions en ce sens ! », déclare celui-ci.
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