«L’annulation par l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) du contrat liant Global Voice à l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (Artp) révèle beaucoup d’insuffisances» a confié Me Demba Ciré Bathily qui était l’invité de Remue-ménage ce dimanche 19 septembre. Il a constaté qu’ «il y a eu deux décisions. Une première qui a annulé le processus et il y a eu une deuxième qui a suspendu le processus».
Cette phrase, annulant la décision, qui a retenu l’attention de l’avocat (ce contrat tend à asseoir un service que la Sonatel pourrait elle-même assurer), traduit pour Me Demba Ciré Bathily une certaine ignorance pour ne pas dire une grande ignorance. «Je me demande même est ce que l’ARTP savait même de quoi il s’agissait» s’est-il interrogé.
En outre, il est d’avis qu’ «il faut distinguer ce contrat avec le processus et des intérêts qui sont en jeu. Que ce soit Global Voice ou une autre société cela peut être un autre débat. Mais ce qui me semble important c’est que l’Etat du Sénégal a considéré qu’il était important, compte tenu du volume financier généré par les télécommunications à la suite d’une recommandation de l’UIT, de suivre la recommandation des 56 de l’Union Internationale des Télécommunication».
Toutefois il reconnait que «ce contrat est entré dans la ligne prévu par le code des marchés». Parce que, dit-il, ce dernier indique que s’il n’y a qu’une seule personne qui peut le faire il n’y a pas de raison qu’on passe par l’appel d’offre». Mr Bathily d’expliquer que «même si la Sonatel a dit qu’il pouvait le faire, il n’a pas donné de nom».
Pour lui, ce qui est significatif c’est que lorsque vous parcourez le site de l’ARMP vous voyez le nombre de sanction et de recours qui ont été fait, pourquoi aujourd’hui vous n’avez pas entendu une seule société sénégalaise se lever et dire que nous nous pouvons le faire, nous avons été lésé par ce marché d’autant plus que ce marché met en jeu des intérêts économiques importants.
Il a, cependant, révélé que «cette affaire me permet de constater qu’il y a, dans le plan de la communication, beaucoup d’intoxications qui ont été faites».
Cette phrase, annulant la décision, qui a retenu l’attention de l’avocat (ce contrat tend à asseoir un service que la Sonatel pourrait elle-même assurer), traduit pour Me Demba Ciré Bathily une certaine ignorance pour ne pas dire une grande ignorance. «Je me demande même est ce que l’ARTP savait même de quoi il s’agissait» s’est-il interrogé.
En outre, il est d’avis qu’ «il faut distinguer ce contrat avec le processus et des intérêts qui sont en jeu. Que ce soit Global Voice ou une autre société cela peut être un autre débat. Mais ce qui me semble important c’est que l’Etat du Sénégal a considéré qu’il était important, compte tenu du volume financier généré par les télécommunications à la suite d’une recommandation de l’UIT, de suivre la recommandation des 56 de l’Union Internationale des Télécommunication».
Toutefois il reconnait que «ce contrat est entré dans la ligne prévu par le code des marchés». Parce que, dit-il, ce dernier indique que s’il n’y a qu’une seule personne qui peut le faire il n’y a pas de raison qu’on passe par l’appel d’offre». Mr Bathily d’expliquer que «même si la Sonatel a dit qu’il pouvait le faire, il n’a pas donné de nom».
Pour lui, ce qui est significatif c’est que lorsque vous parcourez le site de l’ARMP vous voyez le nombre de sanction et de recours qui ont été fait, pourquoi aujourd’hui vous n’avez pas entendu une seule société sénégalaise se lever et dire que nous nous pouvons le faire, nous avons été lésé par ce marché d’autant plus que ce marché met en jeu des intérêts économiques importants.
Il a, cependant, révélé que «cette affaire me permet de constater qu’il y a, dans le plan de la communication, beaucoup d’intoxications qui ont été faites».