Malgré la sortie du Premier ministre et leader de Pastef Ousmane Sonko, ce dimanche 05 janvier, pour apporter des éclairages sur la nomination polémique d'Aoua Bocar Ly Tall au CNRA, les tensions sont encore palpables au sein de Pastef. Dans une publication sur sa page Facebook, Fadilou Keita, a déclaré que :
« Au-delà de nos erreurs, ce qui s’est passé hier me semble extrêmement grave pour la viabilité du « PROJET » pour lequel nous nous battons. Ce « PROJET » ne peut pas se résumer à la seule personne d’Ousmane SONKO même s’il en est le porte-étendard. Nous nous sommes tous battus avec la même dignité, la même ferveur et avec une implication parfaite. Nos places au sein de Pastef-Les Patriotes ne nous sont pas offertes et ceux qui sont dans certaines instances du parti le savent… ».
Une analyse qui a fait sortir, Ansou Sambou, également membre du Pastef de sa réserve. Il s’est fendu d'un post sur Facebook, apportant une réplique à Fadilou Keita.
Voici en substance ses propos :
"Venir à Pastef en janvier 2019 et dire que ta position à Pastef ne t'a pas été offerte, c'est faux.
Cette position t'a été offerte gracieusement et sans mérite !
Si c'est la compétence, tu es parmi les moins capés !
Si c'est l'engagement et le mérite, tu es le dernier arrivé et tu n'as pas vécu une injustice plus cruelle que nous, autres.
À ton arrivée dans Pastef en 2019, tu n'avais aucun poste. Tu as approché le COPIL (devenu Bureau politique) jusqu'en 2022, année à laquelle le président SONKO t'a désigné sans Congrès comme tous les autres au sein de son cabinet de président de parti.
Il y a même d'anciens ennemis devenus membres du Bureau politique. Faut savoir raison garder !
Aucun examen, aucun concours, aucune élection n'a placé les responsables de ce parti dans le Bureau politique qui te fait tant parler et revendiquer un statut de leader de Pastef voire une "icône politique".
Quand tu zappes Sonko en affirmant que tu n'es pas dans le suivisme, tu veux laisser entendre que tu n'a rien à envier à celui qui t'a fait connaître dans Pastef en te donnant un poste dans le parti et aujourd'hui dans le pouvoir.
Accepte que tu as été maladroit en voulant jouer un rôle qui ne te correspondait pas et qui n'a jamais été le sien. Durant le combat de 2017 à 2021, ceux qui écrivaient, parlaient pour calmer, rassurer, revigorer, encourager les militants sont connus de tous. Hier, tu as voulu le faire, ça s'est soldé par un échec. Accepte-le et ne l'essaie plus ! C'est un conseil de frère !
Laissez les auteurs de fautes et d'erreurs s'assumer et se rectifier plutôt que de vouloir jouer au Zoro protecteur de tous y compris les brebis galeuses !
Seul et SEUL SONKO peut éteindre la clameur en ses circonstances. Les événements d'hier l'ont suffisamment rappelé !
Pour notre leader SONKO, laisser les gens se confronter au Front populaire, à la clameur, aux militants, c'est une autre façon de les forger, les former, leur faire savoir qu'ils ne seront jamais protégés ni couverts au motif d'une quelconque "solidarité gouvernementale".
« Au-delà de nos erreurs, ce qui s’est passé hier me semble extrêmement grave pour la viabilité du « PROJET » pour lequel nous nous battons. Ce « PROJET » ne peut pas se résumer à la seule personne d’Ousmane SONKO même s’il en est le porte-étendard. Nous nous sommes tous battus avec la même dignité, la même ferveur et avec une implication parfaite. Nos places au sein de Pastef-Les Patriotes ne nous sont pas offertes et ceux qui sont dans certaines instances du parti le savent… ».
Une analyse qui a fait sortir, Ansou Sambou, également membre du Pastef de sa réserve. Il s’est fendu d'un post sur Facebook, apportant une réplique à Fadilou Keita.
Voici en substance ses propos :
"Venir à Pastef en janvier 2019 et dire que ta position à Pastef ne t'a pas été offerte, c'est faux.
Cette position t'a été offerte gracieusement et sans mérite !
Si c'est la compétence, tu es parmi les moins capés !
Si c'est l'engagement et le mérite, tu es le dernier arrivé et tu n'as pas vécu une injustice plus cruelle que nous, autres.
À ton arrivée dans Pastef en 2019, tu n'avais aucun poste. Tu as approché le COPIL (devenu Bureau politique) jusqu'en 2022, année à laquelle le président SONKO t'a désigné sans Congrès comme tous les autres au sein de son cabinet de président de parti.
Il y a même d'anciens ennemis devenus membres du Bureau politique. Faut savoir raison garder !
Aucun examen, aucun concours, aucune élection n'a placé les responsables de ce parti dans le Bureau politique qui te fait tant parler et revendiquer un statut de leader de Pastef voire une "icône politique".
Quand tu zappes Sonko en affirmant que tu n'es pas dans le suivisme, tu veux laisser entendre que tu n'a rien à envier à celui qui t'a fait connaître dans Pastef en te donnant un poste dans le parti et aujourd'hui dans le pouvoir.
Accepte que tu as été maladroit en voulant jouer un rôle qui ne te correspondait pas et qui n'a jamais été le sien. Durant le combat de 2017 à 2021, ceux qui écrivaient, parlaient pour calmer, rassurer, revigorer, encourager les militants sont connus de tous. Hier, tu as voulu le faire, ça s'est soldé par un échec. Accepte-le et ne l'essaie plus ! C'est un conseil de frère !
Laissez les auteurs de fautes et d'erreurs s'assumer et se rectifier plutôt que de vouloir jouer au Zoro protecteur de tous y compris les brebis galeuses !
Seul et SEUL SONKO peut éteindre la clameur en ses circonstances. Les événements d'hier l'ont suffisamment rappelé !
Pour notre leader SONKO, laisser les gens se confronter au Front populaire, à la clameur, aux militants, c'est une autre façon de les forger, les former, leur faire savoir qu'ils ne seront jamais protégés ni couverts au motif d'une quelconque "solidarité gouvernementale".