Lors de la réunion de ses leaders le 21 janvier au siège de Bokk Gis Gis, l’opposition regroupée au sein du C25 avaient enjoint ses membres à empêcher au Président sortant Macky Sall par ailleurs candidat à sa propre succession, de battre campagne. Mais cet appel a du mal à passer du côté de la société civile. En effet, les membres de cette entité ou du moins la majeure partie, considèrent cette sortie comme irresponsable car susceptible d’installer le désordre dans le pays.
Ainsi, Birahim Seck n’y est pas allé par 4 chemins en appelant ces derniers à la raison. Sur sa page twitter, le Coordonnateur du Forum civile a martelé : «Aucun candidat (ou non candidat) ne doit tenter d'empêcher à un autre candidat de battre campagne.»
Cet appel est réitéré par Alioune Tine. Le Directeur d’Amnesty pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a indiqué : «Il faut que les choses se fassent pacifiquement, qu’elles soient gérables, quand ce n’est pas gérable, on ne sait pas jusqu’à quel niveau ça va aller. Parce que, qu’on le veuille ou non, la communauté internationale considère le Sénégal comme un pays en crise.»
Le Forum du Justiciable n’a pas tenu à être en reste dans cet appel à la retenue. Car, pestent Babacar Ba et Cie, «cette déclaration, d’une gravité extrême tendant à invalider la candidature de Macky Sall et à saboter sa campagne électorale est une incitation à la violence et une menace des principes démocratiques dégagés par la Constitution.»
Ainsi, Birahim Seck n’y est pas allé par 4 chemins en appelant ces derniers à la raison. Sur sa page twitter, le Coordonnateur du Forum civile a martelé : «Aucun candidat (ou non candidat) ne doit tenter d'empêcher à un autre candidat de battre campagne.»
Cet appel est réitéré par Alioune Tine. Le Directeur d’Amnesty pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre a indiqué : «Il faut que les choses se fassent pacifiquement, qu’elles soient gérables, quand ce n’est pas gérable, on ne sait pas jusqu’à quel niveau ça va aller. Parce que, qu’on le veuille ou non, la communauté internationale considère le Sénégal comme un pays en crise.»
Le Forum du Justiciable n’a pas tenu à être en reste dans cet appel à la retenue. Car, pestent Babacar Ba et Cie, «cette déclaration, d’une gravité extrême tendant à invalider la candidature de Macky Sall et à saboter sa campagne électorale est une incitation à la violence et une menace des principes démocratiques dégagés par la Constitution.»
Les chefs religieux appellent au calme
Cet appel n’a pas non plus fait long feu chez les chefs et guides religieux. Serigne Abdou Karim Mbacké, qui a rencontré ces disciples les a appelés à prendre conscience de leur responsabilité en ne participant à aucune action pouvant faire tanguer la République.
L’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye s’est inscrit dans la même dynamique : «Dans la diversité des choix, sachons rester sereins. Que nos pensées, paroles et gestes créent une mentalité et une culture de paix… »
Cet appel n’a pas non plus fait long feu chez les chefs et guides religieux. Serigne Abdou Karim Mbacké, qui a rencontré ces disciples les a appelés à prendre conscience de leur responsabilité en ne participant à aucune action pouvant faire tanguer la République.
L’Archevêque de Dakar, Monseigneur Benjamin Ndiaye s’est inscrit dans la même dynamique : «Dans la diversité des choix, sachons rester sereins. Que nos pensées, paroles et gestes créent une mentalité et une culture de paix… »
Tenu pour remobiliser leurs troupes, ce discours est en train de se retourner contre Malick Gackou, Pape Diop, Abdoul Mbaye, entre autres. Car, si l’effet recherché était de vilipender Macky Sall, c’est ce dernier qui en tire parti puisqu’il peut désormais se positionner en victime.