Selon Mme Zuma, les attaques transfrontalières lancées par Boko Haram contre le Cameroun constituent une preuve des dangers graves que pose le groupe armé pour la paix.
Le Nigeria a rejeté l'éventualité d'une intervention de l'Union Africaine ou de l'Onu pour l'aider à combattre Boko Haram, soutenant que les armées régionales sont capables de s'occuper de la situation.
L'armée nigériane a repoussé lundi une nouvelle attaque que Boko Haram projetait de lancer contre la ville de Maiduguri, un principal centre urbain dans le nord-est du pays.
Dans un discours livré devant les ministres des affaires étrangères de l'Union Africaine au siège de l'organisation à Addis Abeba, Dlamini-Zuma a déclaré que les récentes attaques de Boko Haram étaient profondément troublantes.
Les chefs d'Etat de l'Union Africaine ont inscrit le dossier Boko Haram à l'ordre du jour de leur sommet qui commence vendredi.