La journaliste Aida N’Diaye, dans une tentative d'alerte sur une présumée fabrication de sachets d'eau de la marque Afia, a publié des vidéos sur son compte TikTok. Cependant, ces vidéos évoquaient la marque d'eau Séo. Selon la partie civile, la journaliste aurait utilisé ces vidéos pour discréditer la marque en incitant à son boycott au profit d'autres marques. De son côté, le maire a partagé et rendu publique cette vidéo, mettant en garde les populations de sa localité.
Or, la vidéo en question montre un individu nommé Mouhamed Baldé fabriquant et commercialisant des sachets d'eau sous la marque "Afia" dans des conditions peu hygiéniques. L'équipe technique de la municipalité s'est rendue sur les lieux et a découvert une usine de montage et d'exploitation d'eau ne répondant pas aux normes sanitaires, avec des flaques d'eau, des déchets et des mouches présents sur place.
Pour illustrer les conditions de fabrication de l'eau de marque Afia, le chef de l'équipe a tourné une vidéo sur place, où des bouteilles d'une autre marque, Séo, apparaissent par inadvertance. Cette vidéo a été publiée sur Internet par le maire, Adama Sarr, pour alerter la population. La vidéo a été reprise par plusieurs personnes, illustrant que des bouteilles d'eau de la marque Séo seraient fabriquées à Keur Massar dans des conditions peu hygiéniques.
Suite à cela, le directeur de la marque Séo, Mamadou N’Diaye, a porté plainte pour diffamation contre la journaliste Aida N’Diaye, le maire Adama Sarr et le chef technique de sa municipalité, Abdoulaye Diouf, réclamant 1 milliard de francs CFA de dommages et intérêts au maire pour les pertes financières subies par sa société. Devant les enquêteurs, les trois personnes impliquées ont reconnu avoir commis une erreur.
Le maire a affirmé avoir publié la vidéo dans le seul but d'alerter, sans mentionner la société Séo. La journaliste a déclaré avoir réalisé la vidéo avec de bonnes intentions, affirmant même être une fidèle consommatrice de la marque Séo. Cependant, l'avocat de la société a affirmé que la journaliste avait fait de la publicité concurrentielle, causant des pertes financières importantes à son client, rapporte le Journal Les Echos.
La défense a souligné que l'élément intentionnel n'était pas présent, puisque la journaliste avait agi de bonne foi. Elle a demandé à ce que la demande de réparation de la société soit rejetée. L'affaire a été mise en délibéré pour le 23 juin
Or, la vidéo en question montre un individu nommé Mouhamed Baldé fabriquant et commercialisant des sachets d'eau sous la marque "Afia" dans des conditions peu hygiéniques. L'équipe technique de la municipalité s'est rendue sur les lieux et a découvert une usine de montage et d'exploitation d'eau ne répondant pas aux normes sanitaires, avec des flaques d'eau, des déchets et des mouches présents sur place.
Pour illustrer les conditions de fabrication de l'eau de marque Afia, le chef de l'équipe a tourné une vidéo sur place, où des bouteilles d'une autre marque, Séo, apparaissent par inadvertance. Cette vidéo a été publiée sur Internet par le maire, Adama Sarr, pour alerter la population. La vidéo a été reprise par plusieurs personnes, illustrant que des bouteilles d'eau de la marque Séo seraient fabriquées à Keur Massar dans des conditions peu hygiéniques.
Suite à cela, le directeur de la marque Séo, Mamadou N’Diaye, a porté plainte pour diffamation contre la journaliste Aida N’Diaye, le maire Adama Sarr et le chef technique de sa municipalité, Abdoulaye Diouf, réclamant 1 milliard de francs CFA de dommages et intérêts au maire pour les pertes financières subies par sa société. Devant les enquêteurs, les trois personnes impliquées ont reconnu avoir commis une erreur.
Le maire a affirmé avoir publié la vidéo dans le seul but d'alerter, sans mentionner la société Séo. La journaliste a déclaré avoir réalisé la vidéo avec de bonnes intentions, affirmant même être une fidèle consommatrice de la marque Séo. Cependant, l'avocat de la société a affirmé que la journaliste avait fait de la publicité concurrentielle, causant des pertes financières importantes à son client, rapporte le Journal Les Echos.
La défense a souligné que l'élément intentionnel n'était pas présent, puisque la journaliste avait agi de bonne foi. Elle a demandé à ce que la demande de réparation de la société soit rejetée. L'affaire a été mise en délibéré pour le 23 juin