Ce jeudi, les responsables de la CDEAO ont subi l’interrogatoire des enquêteurs américains sur les différents mouvements de transferts de fonds concernant des « personnes politiquement exposées » dans le cadre de la traque des biens mal acquis. L’affaire n’est « pas de la rigolade », selon une source proche de l’enquête qui explique dans les colonnes du « Quotidien » que « dès que l’ambassadeur Lewis Lukens avait fini de les introduire auprès des autorités de la BCEAO, les enquêteurs se sont mis au travail et ont posé à leurs différents interlocuteurs des questions précises sur d’importants mouvements financiers en direction de banques américaines, européennes, asiatiques et surtout vers certains paradis fiscaux ».
Les autorités américaines se montrent davantage intéressées par l’enquête ouverte car impliquant des citoyens américains comme Thierno Ousmane Sy soupçonné de blanchiment ou de recel de biens mal acquis.
Les autorités américaines se montrent davantage intéressées par l’enquête ouverte car impliquant des citoyens américains comme Thierno Ousmane Sy soupçonné de blanchiment ou de recel de biens mal acquis.