Après l'attaque terroriste de Ouagadougou, le deuil et les questions

Trois jours de deuil national ont été décrétés au Burkina Faso, après l'attaque terroriste qui a visé un hôtel et un restaurant de Ouagadougou. Le dernier bilan fait état de 29 morts et une trentaine de blessés. De nombreuses questions restent en suspens, notamment sur l’identité des victimes, mais aussi sur celles des assaillants et le mode opératoire.



Trois jours de deuil national, assortis de mesures pour renforcer les contrôles sur des axes routiers, sur les lieux dits sensibles ou d’autres attaques terroristes pourraient intervenir. Ce sont les annonces faites par le président Roch Marc Christian Kaboré lors de son allocution de samedi soir.

Le dernier bilan, toujours provisoire, fait état de 29 victimes. Leurs identités restent pour le moment incertaines. Il y a des Burkinabè, mais aussi une majorité d’Occidentaux parmi ces morts, indiquent des sources proches de l’enquête.

Deux Français ont été tués et une Française aurait été blessée, indique le quai d’Orsay. Les deux hommes travaillaient pour une société de transport. L'un de leurs collègues, de nationalité portuguaise, a également trouvé la mort durant l'attaque.

Six Canadiens, un Américain, un Néerlandais et deux Suisses figureraient également au nombre des personnes tuées par ces terroristes, sans que l’on sache pour l’heure exactement s’il s’agissait de coopérants de passage, des résidents à temps plein ici dans la capitale burkinabè, ou bien de simples touristes.

Témoignages de soutien

Alors que toutes les victimes ne sont pas encore identitifées, la question du nombre exact de terroristes qui ont semé la mort  en centre-ville reste entière. En attendant, c’est le deuil national et les condoléances qui affluent un peu partout d’à travers le monde, et notamment depuis l’Afrique.

Témoignage de solidarité d’Alassane Ouattara pour la Côte d’Ivoire, d’Alpha Condé pour la Guinée, du Nigérien Mahamadou Issoufou ou bien même du Gabonais Ali Bongo qui ont exprimé leurs condoléances à Roch Marc Christian Kaboré.

Ibrahim Boubacar Keïta, IBK, au Mali a signé, lui, le registre mis à disposition à Bamako à l’ambassade burkinabè et le président malien a dépêché son Premier ministre, Modibo Keïta, qui doit arriver ici à Ouagadougou dans les prochaines heures. Le Mali qui a connu il y a deux mois quasiment le même drame au Radisson Blu  de Bamako.

Source: Rfi.fr



Dimanche 17 Janvier 2016 10:33


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