Lors d’un bref point de presse mercredi après son entretien avec Alassane Ouattara, Dioncounda Traoré n’a pas précisé si, au cours de leurs discussions mardi dans le camp de Kati, il avait négocié avec le Premier ministre Cheick Modibo Diarra et l’ex-putschiste Amadou Sanogo pour choisir celui qui conduira la transition à partir du mardi 22 mai, le jour où son intérim prend fin.
Le chef de l’ex-junte malienne a rejeté la proposition de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) de confier la conduite de la transition à l'actuel président par intérim. A son tour, Dioncounda Traoré rejette la proposition faite par l'ex-junte, lundi 14 mai, d'organiser une « convention nationale » pour choisir le président de transition. « Je ne pense pas que ce soit une solution. En tout cas, ce n'est pas une solution prévue par l'accord-cadre qui a été signé entre le CNDRE (Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat) et la Cédéao. Je pense qu'à l'issue des 40 jours d'intérim, la Cédéao et le CNDRE doivent plancher pour mettre en place les organes de la transition. Une convention sortirait donc tout à fait de ce cadre-là », a ainsi déclaré Dioncounda Traoré.
A propos du nord du Mali, tombé aux mains des rebelles après le coup d’Etat du 22 mars, Dioncounda Traoré a lancé une pierre dans le jardin des ex-putschistes. Le président malien par intérim « pense qu’ils auront un rôle important à jouer dans la libération du nord du pays ».
Source RFI
Le chef de l’ex-junte malienne a rejeté la proposition de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) de confier la conduite de la transition à l'actuel président par intérim. A son tour, Dioncounda Traoré rejette la proposition faite par l'ex-junte, lundi 14 mai, d'organiser une « convention nationale » pour choisir le président de transition. « Je ne pense pas que ce soit une solution. En tout cas, ce n'est pas une solution prévue par l'accord-cadre qui a été signé entre le CNDRE (Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat) et la Cédéao. Je pense qu'à l'issue des 40 jours d'intérim, la Cédéao et le CNDRE doivent plancher pour mettre en place les organes de la transition. Une convention sortirait donc tout à fait de ce cadre-là », a ainsi déclaré Dioncounda Traoré.
A propos du nord du Mali, tombé aux mains des rebelles après le coup d’Etat du 22 mars, Dioncounda Traoré a lancé une pierre dans le jardin des ex-putschistes. Le président malien par intérim « pense qu’ils auront un rôle important à jouer dans la libération du nord du pays ».
Source RFI