La partie de la défense dans l’affaire Karim Wade semble être à bout avec les différentes juridictions sénégalaises. Elle a décidé de se tourner vers l’international pour obtenir justice après avoir épuisé tous les recours. «La décision du Conseil Constitutionnel du Sénégal, consacrant une violation grave des engagements internationaux du Sénégal et notamment la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH), le Pacte International sur les Droits Civils et Politiques (PIDCP) , la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ( CADHP) , le Traité Révisé de la CEDEAO, la Convention de Vienne sur le Droit des Traités ; Monsieur Karim Wade n’a d’autre recours que de saisir toutes les instances internationales appropriées pour faire valoir ses droits, car le système judiciaire sénégalais ne lui garantit pas le droit à un procès équitable», ont indiqué les avocats du fils de l’ancien président de la République du Sénégal.
Pour eux, «la décision rendue par le Conseil constitutionnel consacre ainsi un “recul manifeste par rapport au rôle protecteur des droits de l’homme que se sont assignées toutes les juridictions constitutionnelles du monde notamment le Conseil Constitutionnel de la République Française et la Cour Constitutionnelle de la République du Niger qui se sont prononcées sur les mêmes questions”.
A cet effet, Me El Hadji Amadou Sall et ses confrères évoquent les différentes jurisprudence en France et au Niger où les juridictions constitutionnelles ont été obligées de prononcer les Cours de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) installées dans ces pays respectifs anticonstitutionnelles.
Ce qui les pousse, en définitive, à considérer : «Au delà du simple examen de la règle de droit, la décision rendue par le Conseil Constitutionnel du Sénégal permet aux autorités politiques de continuer leur acharnement contre Karim WADE qui reste et demeure un otage politique».
Pour eux, «la décision rendue par le Conseil constitutionnel consacre ainsi un “recul manifeste par rapport au rôle protecteur des droits de l’homme que se sont assignées toutes les juridictions constitutionnelles du monde notamment le Conseil Constitutionnel de la République Française et la Cour Constitutionnelle de la République du Niger qui se sont prononcées sur les mêmes questions”.
A cet effet, Me El Hadji Amadou Sall et ses confrères évoquent les différentes jurisprudence en France et au Niger où les juridictions constitutionnelles ont été obligées de prononcer les Cours de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) installées dans ces pays respectifs anticonstitutionnelles.
Ce qui les pousse, en définitive, à considérer : «Au delà du simple examen de la règle de droit, la décision rendue par le Conseil Constitutionnel du Sénégal permet aux autorités politiques de continuer leur acharnement contre Karim WADE qui reste et demeure un otage politique».