Le verdict de la Cour de justice de la CEDEAO qui tranche que la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) a violé les droits de la défense et la présomption d’innocence a redonné des ailes à Abdoulaye Baldé. Interdit « illégalement » de sortir du territoire, le maire de Ziguinchor à qui la CEDEAO a finalement donné raison, souligne « l’incompétence » de la ministre de la Justice, Aminata Touré dont il réclame la démission.
« L’Union Centriste du Sénégal se félicite de la décision de la Cour de justice de la CEDEAO rendue ce vendredi 22 février 2013, suite à la plainte déposée par des dignitaires du régime président -dont son président M. Abdoulaye Baldé-ciblés par des procédures illégales, engagées par la CREI qui les a pris et continue de les prendre pour cibles », se réjouit Abdoulaye Baldé et ses partisans qui, dans un communiqué transmis à la presse, réclament « la démission pure et simple de Madame la ministre de la Justice (Aminata Touré) », car « son incapacité à gérer de façon sereine et professionnelle un dossier monté de toute façon, de toutes pièces est aujourd’hui une évidence pour tous », déclarent l’UCS et son président qui désapprouvent « la légèreté avec laquelle le dossier sur le prétendu enrichissement illicite a été traité et même rendu public de façon mensongère ».
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