C’est la troisième attaque essuyée en cinq mois par le géant saoudien du pétrole Aramco. La dernière fois c’était le 10 août, sur une installation gazière, « l’attaque la plus massive jamais lancée en Arabie Saoudite », selon les rebelles houthis qui affirmaient avoir utilisé pas moins de dix drones. Ce samedi 13 septembre, ce sont les sites d’Abqaïq et Khurais qui étaient visés.
Abqaïq abrite la plus grande usine de traitement du pétrole d’Aramco, et Khurais est l'un des principaux champs pétroliers de cette entreprise publique qui prépare son entrée en bourse. Objectif pour le prince héritier Mohammed ben Salmane : diversifier l’économie saoudienne très dépendante du pétrole.
Soutien de Téhéran
Ce programme, les rebelles yéménites, qui revendiquent régulièrement des tirs de drones ou de missiles contre des cibles saoudiennes, entendent bien le perturber. Cette riposte aux frappes aériennes de la coalition militaire menée par Riyad depuis 2015 au Yémen, où les rebelles houthis tentent de reverser le gouvernement.
Les attaques de ce samedi s’ajoutent aux tensions grandissantes dans la région du Golfe, après des attaques et des actes de sabotages contre des pétroliers en mai et juin dernier, attaques imputées par Washington et Ryad à Téhéran -qui soutient les rebelles houtis. Téhéran nie toute implication.
Abqaïq abrite la plus grande usine de traitement du pétrole d’Aramco, et Khurais est l'un des principaux champs pétroliers de cette entreprise publique qui prépare son entrée en bourse. Objectif pour le prince héritier Mohammed ben Salmane : diversifier l’économie saoudienne très dépendante du pétrole.
Soutien de Téhéran
Ce programme, les rebelles yéménites, qui revendiquent régulièrement des tirs de drones ou de missiles contre des cibles saoudiennes, entendent bien le perturber. Cette riposte aux frappes aériennes de la coalition militaire menée par Riyad depuis 2015 au Yémen, où les rebelles houthis tentent de reverser le gouvernement.
Les attaques de ce samedi s’ajoutent aux tensions grandissantes dans la région du Golfe, après des attaques et des actes de sabotages contre des pétroliers en mai et juin dernier, attaques imputées par Washington et Ryad à Téhéran -qui soutient les rebelles houtis. Téhéran nie toute implication.