Indiquant qu’une enquête a été ouverte en ce sens, il renseigne qu’ « il ressort des premiers éléments d’investigations, qu’en terme d’armement, il est plutôt question d’une caisse contenant des munitions, dont la paternité a été imputée à la gendarmerie sénégalaise ». Par ailleurs, défendant que l’accusation portée à leur encontre « n’est soutenue que par le fait que ladite caisse de munitions porte la mention : « gendarmerie du Sénégal », commandant Diop interrogé par nos confrères de « L’Observateur », note que « ce qui permet valablement d’être perplexe, quant à la véracité de cette accusation, est qu’il n’est pas dans la pratique de la Gendarmerie sénégalaise de porter ce type de mentions (Gendarmerie du Sénégal), sur nos caisses de munitions ou encore de nos armes ».
En plus, poursuit le patron la Cellule de communication des pandores, « après évaluation, la Gendarmerie sénégalaise n’a pas enregistré dans son stock des pertes de munitions ou d’armes ». Ce qui le pousse à « ne pas prendre pour argent comptant » l’hypothèse selon laquelle cette caisse de munitions appartient à la Gendarmerie nationale.
Toutefois, « dans le lot de ces probabilités qui expliqueraient la présence de munitions de la Gendarmerie sénégalaise au Nord du Mali », le commandant Diop souligne que « nous pouvons faire allusion à la crise casamançaise », expliquant que les positions de la Gendarmerie dans cette région de conflit ont, dans le passé, fait l’objet de plusieurs attaques de la part d’assaillants supposés appartenir au Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). Les forces de la Gendarmerie, dit-il, ont eu à déplorer des pertes d’armes et de munitions emportées par l’ennemi dans les localités d’Afigname, Elinkine…