Hormis le Syndicat unitaire et démocratique des enseignants du Sénégal/Enseignement supérieur et recherche (Sudes/Esr), le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (Saes) et les étudiants, Babacar Diop, Guy Marius Sagna et 7 autres activistes arrêtés peuvent compter sur des Sénégalais lambda pour leur libération. PressAfrik a tendu son micro à certains Sénégalais qui se sont prononcés.
« Ce qu’on a vu à l’Université Cheikh Anta Diop est grave. Des étudiants déterminés faisaient face aux policiers pour réclamer leurs bourses. La situation des bourses doit se régler ici à l’université. Là, c’est le temple du savoir. L’Etat, le ministre des Finances, et la direction des bourses doivent tous prendre leurs responsabilités et régler cette question des bourses. Nous ne sommes pas en zone de guerre. Nous avons besoin des intellectuels qui vont développer ce pays », fulmine Demba Dang, un agent du Coud.
En soutien à Babacar Diop et compagnie (Cie), M. Dang a demandé leur libération. « L’Etat doit libérer les Sénégalais qui réclamaient la baisse de l’électricité. Ils sont des Sénégalais, ils ont le droit de réclamer la baisse de l’électricité. Guy Marius Sagna et le professeur Babacar Diop doivent être libérés », dit-il.
Avant d’ajouter : « L’Etat doit revoir sa politique. Si vous regardez ce qui se passe à l'Assemblée nationale, on ne voit que des boxeurs, des tireurs. Nous n’avons pas vu là-bas des députés du peuple. Ils y sont pour faire des combats individuels. Cela ne nous intéresse pas. Macky Sall n’est pas réélu pour rendre difficile la vie aux Sénégalais. Ces derniers ont besoin d’être respectés ».
Abondant dans le même sens, Kaba pense qu’il est grand temps que l’Etat trouve une solution durable, jugule le problème une fois pour toute et que l’université puisse devenir ce qu’elle était hier. Aux yeux de M. Kaba, la responsabilité de l’Etat est engagée sur tout ce qui se passe dans l’espace universitaire. Une occasion pour lui, d’évoquer l’arrestation des étudiants, du professeur Babacar Diop, et Cie. Selon lui, leur place n’est pas Rebeuss.
« Nous avons vu des gens de Macky Sall, des partisans de Aliou Sall qui ont manifesté devant les gris du Palais présidentiel. Nous ne pouvons pas comprendre qu’il y ait dans ce pays une justice à deux vitesses, une justice qui ne dit pas le droit, mais, sous le dictat, l’orientation du Palais », a-t-il regretté.
« Ce qu’on a vu à l’Université Cheikh Anta Diop est grave. Des étudiants déterminés faisaient face aux policiers pour réclamer leurs bourses. La situation des bourses doit se régler ici à l’université. Là, c’est le temple du savoir. L’Etat, le ministre des Finances, et la direction des bourses doivent tous prendre leurs responsabilités et régler cette question des bourses. Nous ne sommes pas en zone de guerre. Nous avons besoin des intellectuels qui vont développer ce pays », fulmine Demba Dang, un agent du Coud.
En soutien à Babacar Diop et compagnie (Cie), M. Dang a demandé leur libération. « L’Etat doit libérer les Sénégalais qui réclamaient la baisse de l’électricité. Ils sont des Sénégalais, ils ont le droit de réclamer la baisse de l’électricité. Guy Marius Sagna et le professeur Babacar Diop doivent être libérés », dit-il.
Avant d’ajouter : « L’Etat doit revoir sa politique. Si vous regardez ce qui se passe à l'Assemblée nationale, on ne voit que des boxeurs, des tireurs. Nous n’avons pas vu là-bas des députés du peuple. Ils y sont pour faire des combats individuels. Cela ne nous intéresse pas. Macky Sall n’est pas réélu pour rendre difficile la vie aux Sénégalais. Ces derniers ont besoin d’être respectés ».
Abondant dans le même sens, Kaba pense qu’il est grand temps que l’Etat trouve une solution durable, jugule le problème une fois pour toute et que l’université puisse devenir ce qu’elle était hier. Aux yeux de M. Kaba, la responsabilité de l’Etat est engagée sur tout ce qui se passe dans l’espace universitaire. Une occasion pour lui, d’évoquer l’arrestation des étudiants, du professeur Babacar Diop, et Cie. Selon lui, leur place n’est pas Rebeuss.
« Nous avons vu des gens de Macky Sall, des partisans de Aliou Sall qui ont manifesté devant les gris du Palais présidentiel. Nous ne pouvons pas comprendre qu’il y ait dans ce pays une justice à deux vitesses, une justice qui ne dit pas le droit, mais, sous le dictat, l’orientation du Palais », a-t-il regretté.