L’interpellation récente et le placement sous contrôle judiciaire des trois journalistes pour divulgation de secrets défense et violation du secret de l’instruction n’a pas laissé indifférant l’ex-ministre de la Justice, Aminata Touré.
Elle à fait savoir que cette affaire mérite une réflexion profonde de la part de tous les démocrates vivant aujourd’hui dans un monde marqué par le terrorisme, véritable menace pour les idéaux de paix et de stabilité. « La liberté de la presse est un droit fondamental, elle reste un des fondements importants de notre démocratie. Il faut rappeler que les journalistes sénégalais ont joué un rôle d’avant-garde dans toutes les conquêtes démocratiques, ceci depuis les premières luttes pour l’indépendance jusqu’aux batailles pour l’avènement de la presse libre et indépendante que nous connaissons aujourd’hui. Cette tradition est à préserver par la formation des journalistes et le renforcement de leur sens de la responsabilité dans un contexte marqué par des risques réels d’atteinte à notre sécurité collective ».
L’ancien Premier ministre de rappeler que : « La situation au nord du Nigéria est là pour tristement nous le rappeler. Aussi, la liberté de la presse et le droit à la sécurité collective doivent vivre en bonne intelligence pour que nous n’ayons pas à choisir l’un contre l’autre. Lorsqu’il s’agit de la préservation de la nation et de la sécurité de nos armées il ne devrait pas être difficile d’établir une union sacrée et un code de l’honneur de tous les patriotes. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à faire face à ce type de problématique. Si l’auteur des WikiLeaks est devenu persona non grata dans tous les pays de grandes démocraties c’est essentiellement parce qu’il lui est reproché d’avoir fait fi des conséquences sécuritaires de la publication de documents classés top secret. Évidemment, par ses fuites organisées, de nombreuses pratiques malsaines des États ont été étalés à la face du monde mais en même temps, sans précaution aucune, la sécurité de milliers voire de millions de personnes a été exposée », explique-t-elle.
Aminata Touré soutient qu’il y’a lieu de travailler à une meilleure sécurisation des données nationales sensibles. « Les informations aussi importantes pour la sécurité de nos troupes se retrouvent sur la place publique pose un sérieux problème. Donner au grand public les positions détaillées de nos troupes, n’est-ce pas là du pain béni pour des terroristes qui voudrait nuire à nos Jambaars? Le service du chiffre est à renforcer et ses compétences à élargir pour l’encodement de toutes les données relatives à notre sécurité », préconise-t-elle.
L’envoyée spéciale du Président de la République, dans les colonnes du journal « Enquête », pense que : « le code de la presse à voter dans les meilleurs délais se doit de prendre en charge la cohabitation nécessaire entre liberté d’informer et impératifs de sécurité… ».
Elle à fait savoir que cette affaire mérite une réflexion profonde de la part de tous les démocrates vivant aujourd’hui dans un monde marqué par le terrorisme, véritable menace pour les idéaux de paix et de stabilité. « La liberté de la presse est un droit fondamental, elle reste un des fondements importants de notre démocratie. Il faut rappeler que les journalistes sénégalais ont joué un rôle d’avant-garde dans toutes les conquêtes démocratiques, ceci depuis les premières luttes pour l’indépendance jusqu’aux batailles pour l’avènement de la presse libre et indépendante que nous connaissons aujourd’hui. Cette tradition est à préserver par la formation des journalistes et le renforcement de leur sens de la responsabilité dans un contexte marqué par des risques réels d’atteinte à notre sécurité collective ».
L’ancien Premier ministre de rappeler que : « La situation au nord du Nigéria est là pour tristement nous le rappeler. Aussi, la liberté de la presse et le droit à la sécurité collective doivent vivre en bonne intelligence pour que nous n’ayons pas à choisir l’un contre l’autre. Lorsqu’il s’agit de la préservation de la nation et de la sécurité de nos armées il ne devrait pas être difficile d’établir une union sacrée et un code de l’honneur de tous les patriotes. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à faire face à ce type de problématique. Si l’auteur des WikiLeaks est devenu persona non grata dans tous les pays de grandes démocraties c’est essentiellement parce qu’il lui est reproché d’avoir fait fi des conséquences sécuritaires de la publication de documents classés top secret. Évidemment, par ses fuites organisées, de nombreuses pratiques malsaines des États ont été étalés à la face du monde mais en même temps, sans précaution aucune, la sécurité de milliers voire de millions de personnes a été exposée », explique-t-elle.
Aminata Touré soutient qu’il y’a lieu de travailler à une meilleure sécurisation des données nationales sensibles. « Les informations aussi importantes pour la sécurité de nos troupes se retrouvent sur la place publique pose un sérieux problème. Donner au grand public les positions détaillées de nos troupes, n’est-ce pas là du pain béni pour des terroristes qui voudrait nuire à nos Jambaars? Le service du chiffre est à renforcer et ses compétences à élargir pour l’encodement de toutes les données relatives à notre sécurité », préconise-t-elle.
L’envoyée spéciale du Président de la République, dans les colonnes du journal « Enquête », pense que : « le code de la presse à voter dans les meilleurs délais se doit de prendre en charge la cohabitation nécessaire entre liberté d’informer et impératifs de sécurité… ».
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