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Arrestations, contrôle judiciaire, rapport Cour des comptes : les explications du Parquet

Conformément à l’article 1er du Code de protection, qui prévoit que le procureur de la Cour peut, en lien avec sa hiérarchie, intervenir publiquement pour rendre accessibles des éléments objectifs d'une procédure, le parquet a tenu, ce jeudi 17 avril, un point de presse.
Cette communication avait pour objectif de prévenir la propagation d’informations partielles ou inexactes et de mettre fin au trouble à l’ordre public.



Selon le procureur général, cette sortie visait à éclairer l’opinion publique sur les procédures en cours, ouvertes par le Parquet financier et le Parquet de la République.

À cet effet, le procureur de la Cour financière a présenté les diligences accomplies depuis l’installation du Pool judiciaire financier, le 17 septembre 2024. Voilà maintenant sept mois, jour pour jour, que les magistrats de cette juridiction spécialisée œuvrent sans relâche, poursuivant et jugeant les affaires relevant de leurs compétences.
Il a également livré des statistiques détaillées, notamment le nombre de personnes poursuivies ainsi que les montants concernés par des remboursements ou des cautionnements. Il a rappelé, par ailleurs, qu’il supervise actuellement les enquêtes en lien avec le rapport de la Cour des comptes sur la situation des finances publiques pour la période allant de 2019 à mars 2024.

Pour sa part, le procureur de la République de Dakar a exposé l’état d’avancement des affaires pénales relatives au rapport de la Cour des comptes portant sur la gestion du Fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la COVID-19 (Force-COVID), exercice 2020-2021.

« Comme vous l’avez constaté, des arrestations sont en cours. Il convient de préciser que l’exploitation du rapport de la Cour des comptes relatif à la gestion du fonds Force-COVID-19 a révélé l’implication de certaines personnalités ayant occupé des fonctions ministérielles durant la période concernée. Ces personnes font l’objet de graves présomptions de prévarication de deniers publics. Toutefois, comme vous le savez, seule une résolution de mise en accusation par l’Assemblée nationale peut permettre leur comparution devant la commission d’instruction de la Cour d’appel de Dakar. Cette commission, à l’image d’un juge d’instruction, mènera une enquête à charge et à décharge. Si les charges sont jugées suffisantes, l’affaire sera renvoyée devant la Haute Cour de Justice pour jugement », a expliqué le procureur général, Mbacké Fall.

 


Jeudi 17 Avril 2025 - 21:35


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