Dans un communiqué parvenu à PressAfrik, le Procureur de la République près le tribunal de Grande instance hors classe de Dakar, Serigne Bassirou Guèye a dévoilé les vraies raisons de l'arrestation du journaliste Adama Gaye et de l'activiste Guy Marius Sagna.
M. Gueye précise que Guy Marius Sagna est poursuivi pour fausse alerte du terrorisme suite à ses déclarations selon lesquelles la France préparait un attentat contre le Sénégal". En ce qui concerne Adama Gaye, le procureur affirme que ses propos d’une indécence inouïe sur le Président de la République ont conduit à son inculpation sur la base de « l’article 80 du Code pénal et pour offense au chef de l’Etat ».
Mais, le journaliste Daouda Mine ne partage pas cet avis. Spécialisé dans l'information judiciaire, M. Mine clarifie. « L'article 80 ne parle pas d'offense au chef de l'Etat. L'offense au chef de l'Etat est plutôt régi par l’article 254 du Code pénal sénégalais », précise-t-il sur sa page Facebook.
Cet article, poursuit le journaliste, dispose que «l’offense au Président de la République commis par l’un des moyens de diffusion publique (la radiodiffusion, la télévision, le cinéma, la presse, l’affichage, l’exposition, la distribution d’écrits ou d’images de toutes natures, les discours, chants, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, et généralement tout procédé technique destiné à atteindre le public) est punie d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement».
Mais Mine n'a pas manqué de constater que le procureur s'est « rectifié » en précisant que c'est « sur la base de l'article 80 et pour offense au chef de l’Etat ».
M. Gueye précise que Guy Marius Sagna est poursuivi pour fausse alerte du terrorisme suite à ses déclarations selon lesquelles la France préparait un attentat contre le Sénégal". En ce qui concerne Adama Gaye, le procureur affirme que ses propos d’une indécence inouïe sur le Président de la République ont conduit à son inculpation sur la base de « l’article 80 du Code pénal et pour offense au chef de l’Etat ».
Mais, le journaliste Daouda Mine ne partage pas cet avis. Spécialisé dans l'information judiciaire, M. Mine clarifie. « L'article 80 ne parle pas d'offense au chef de l'Etat. L'offense au chef de l'Etat est plutôt régi par l’article 254 du Code pénal sénégalais », précise-t-il sur sa page Facebook.
Cet article, poursuit le journaliste, dispose que «l’offense au Président de la République commis par l’un des moyens de diffusion publique (la radiodiffusion, la télévision, le cinéma, la presse, l’affichage, l’exposition, la distribution d’écrits ou d’images de toutes natures, les discours, chants, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, et généralement tout procédé technique destiné à atteindre le public) est punie d’un emprisonnement de six mois à deux ans et d’une amende de 100.000 à 1.500.000 francs ou de l’une de ces deux peines seulement».
Mais Mine n'a pas manqué de constater que le procureur s'est « rectifié » en précisant que c'est « sur la base de l'article 80 et pour offense au chef de l’Etat ».