Benoît XVI n’a pas attendu pour évoquer la question délicate de la laïcité et demander, devant le président mexicain Felipe Calderon, le respect du droit fondamental à la liberté religieuse. Le Mexique, deuxième plus grand pays catholique du monde, est en même temps un Etat laïc où devrait bientôt voir le jour une loi constitutionnelle visant à reconnaître pleinement la liberté religieuse.
Le pape a assuré que l’Eglise n’entend pas obtenir de privilèges, mais pouvoir mener à bien sa mission, « une mission qui ne concerne pas seulement les croyants », a d’ailleurs précisé Benoît XVI. Le pape a aussi insisté dès son arrivée sur « l’inégalable dignité de toute personne humaine » alors que le pays reste partagé sur la dépénalisation de l’avortement.
En raison de son âge et du décalage horaire, Benoît XVI s’offre maintenant 24 heures de repos avant les premiers rendez-vous officiels. Jamais un pape aussi âgé [86 ans au mois d'avril, NDLR] n’aura voyagé aussi loin.
Le pape Benoît XVI arrive à un moment difficile pour le Mexique. Il vient diffuser un message de paix dans un pays ravagé par une violence qui a fait plus 50 000 morts. Il vient aussi parler de la famille qui est en crise avec les problèmes endémiques de divorce, d’alcoolisme, de violence intrafamiliale et d’injustice sociale.
Benoît XVI vient dire aux Mexicains que seule une conversion authentique des esprits et des cœurs permettront à leur pays de retrouver un équilibre et que les Mexicains doivent travailler au rétablissement des valeurs morales et spirituelles.
Les autorités attendent environ 300 000 personnes (70 000, selon l'agence de presse espagnole EFE) cette fin de semaine. Un chiffre qui est modeste par rapport aux millions de fidèles qui se pressaient lors des visites de Jean-Paul II, le « pape Amigo » qui entretenait une relation d’amour avec le Mexique qu’il a visité 5 fois.
Un sondage montre que 50 % des Mexicains trouvent Benoît XVI trop conservateur sur les thèmes du divorce, de l’avortement, de l’homosexualité et de l’usage des préservatifs. Il va devoir faire ses preuves pour s'attirer l’affection des Mexicains. RFI
Le pape a assuré que l’Eglise n’entend pas obtenir de privilèges, mais pouvoir mener à bien sa mission, « une mission qui ne concerne pas seulement les croyants », a d’ailleurs précisé Benoît XVI. Le pape a aussi insisté dès son arrivée sur « l’inégalable dignité de toute personne humaine » alors que le pays reste partagé sur la dépénalisation de l’avortement.
En raison de son âge et du décalage horaire, Benoît XVI s’offre maintenant 24 heures de repos avant les premiers rendez-vous officiels. Jamais un pape aussi âgé [86 ans au mois d'avril, NDLR] n’aura voyagé aussi loin.
Le pape Benoît XVI arrive à un moment difficile pour le Mexique. Il vient diffuser un message de paix dans un pays ravagé par une violence qui a fait plus 50 000 morts. Il vient aussi parler de la famille qui est en crise avec les problèmes endémiques de divorce, d’alcoolisme, de violence intrafamiliale et d’injustice sociale.
Benoît XVI vient dire aux Mexicains que seule une conversion authentique des esprits et des cœurs permettront à leur pays de retrouver un équilibre et que les Mexicains doivent travailler au rétablissement des valeurs morales et spirituelles.
Les autorités attendent environ 300 000 personnes (70 000, selon l'agence de presse espagnole EFE) cette fin de semaine. Un chiffre qui est modeste par rapport aux millions de fidèles qui se pressaient lors des visites de Jean-Paul II, le « pape Amigo » qui entretenait une relation d’amour avec le Mexique qu’il a visité 5 fois.
Un sondage montre que 50 % des Mexicains trouvent Benoît XVI trop conservateur sur les thèmes du divorce, de l’avortement, de l’homosexualité et de l’usage des préservatifs. Il va devoir faire ses preuves pour s'attirer l’affection des Mexicains. RFI