Une période difficile et les fantômes de l’abstinence reviennent hanter l’Emirates Stadium. Il n’a fallu que trois matches - un nul contre Everton (1-1), une défaite à Naples (0-2) et surtout une claque à Manchester City (6-3) - pour réveiller les détracteurs d’Arsenal, qui prédisaient au club londonien une chute de tension progressive au fil de la saison. Droit dans ses bottes, Arsène Wenger ne veut pas imaginer que le dynamisme de son club soit sur la pente descendante, et que se dessine au loin une nouvelle année sans titre pour ses Gunners. «C’est vrai, nous avons eu trois mauvais résultats, c’est pour cela que nous devons stopper cette série», a assuré le manager français avant la réception de Chelsea lundi.
« Nous nous sommes trouvés dans des situations bien plus compliquées.» «Je ne sens pas que le doute s’est installé dans mon équipe. Nous nous sommes trouvés dans des situations bien plus compliquées, relativise l’Alsacien. En jouant autant et avec le calendrier relevé que nous avions, je savais que risquions d’être en difficulté à City. Mes joueurs n’ont pas changé pour autant, ils ont le moral et veulent donner une réponse lundi soir. Ils sont concentrés.» Il faudra l’être contre les Blues, une équipe qui pourrait, comme Liverpool et Manchester City, passer devant Arsenal au classement en cas de victoire à l’Emirates.
Arsène Wenger peut se sentir d’autant plus menacé par son adversaire qu’il n’a jamais battu José Mourinho. «Mais ce n’est pas une bataille personnelle, rétorque le Français. Honnêtement, nous avons joué des gros matches contre les formations que José Mourinho a dirigées. Mais l’important pour moi est d’être concentré sur mon équipe. Que ce soit contre Chelsea ou une autre formation, pour moi c’est la même chose, ce qui est en jeu, c’est que nous reprenions notre rythme de victoires.»