En recevant les principaux responsables syndicaux du pays lors de la cérémonie de remise des cahiers de doléances à l’occasion de la fête du Travail, le président Macky Sall a, entre autres sujets, exprimé sa volonté de mettre de l’ordre dans le secteur des médias. Il a parlé notamment de la question de la dépénalisation, de l’octroi des licences d’exploitation, de la carte de la presse et de la gestion prochaine de la future Maison de la Presse. Tous les professionnels du secteur doivent certainement applaudir. Mais on peut en douter car le président comme son prédécesseur que Macky Sall dénonce à travers l’octroi d’une centaine de licences à des politiciens et hommes d’affaires, ont jusqu’ ici quelques similitudes dans leurs rapports avec la presse. L’actuel président renforcé en cela par des amis et conseillers qui durant plusieurs années ont fréquenté le milieu de la presse. Par personne interposée, Macky Sall au sein du régime de Wade a financé une certaine presse championne dans l’art de dénigrer, d’insulter des opposants et adversaires politiques. Notre jeune génération connaît notamment Ndiogou Wack Seck en la matière avec son journal « Il est Midi ». Ce même Ndiogou Wack Seck est parmi les premiers nommés au lendemain de la deuxième alternance politique comme Président du Conseil d’Administration de la RTS.
En posant cet acte, en ignorant la presse dans les nominations au Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), avec l’absence de consultation selon le Synpics dans les nominations au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), on peut pour le moment se douter de la volonté du président de vouloir mettre de l’ordre dans le secteur des médias.
Nous l’avons tout de même toujours dit, l’assainissement de la presse doit-être l’affaire de l’Etat. L’Etat garant de la Loi qui défend les travailleurs mais aussi qui doit créer les conditions de développement des entreprises de presse.
Même si on peut faire confiance au président dans son projet, il faudra rester vigilant. On n’acceptera pas qu’on déshabille Mademba pour habiller Massamba selon les intérêts du moment. On n’acceptera pas du favoritisme dans l’octroi de ces fréquences ou même encore lors d’une prochaine distribution de l’aide à la presse pour des groupes ou organes de presse qui vont chercher pour des intérêts bassement mercantiles de se rapprocher du pouvoir, de porter maintenant un intérêt particulier « aux trains qui arrivent à l’heure ». Un chef d’Etat qui se préoccupe uniquement du développement de ce pays, qui se préoccupe de réussir ses deux mandats dans toutes ses possibilités et sa bonne volonté peut se départir d’une certaine presse, simple moyen de pression et de calcul d’intérêts.
Le Syndicat national des Professionnels de l’Information et de la Communication Sociale du Sénégal (SYNPICS), toutes les associations qui défendent les intérêts des professionnels ont le devoir d’accompagner le président dans cette volonté d’assainir. Abdou Diouf a inauguré l’ère de la pluralité médiatique avec les premières radios privées, Abdoulaye Wade l’a développée et l’a renforcée même si on peut lui coller aujourd’hui sur le dos une certaine anarchie. Si Macky Sall parvient à mettre de l’ordre dans le secteur, l’histoire de la Presse Sénégalaise retiendra son nom. Mais pour le moment, attendons de voir pour y croire car ce ne sont pas des déclarations intempestives, des sorties hasardeuses, des rappels à l’ordre à ne pas finir qui mettront de l’ordre dans le secteur, il faut de la réflexion et de la concertation.
En posant cet acte, en ignorant la presse dans les nominations au Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE), avec l’absence de consultation selon le Synpics dans les nominations au Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA), on peut pour le moment se douter de la volonté du président de vouloir mettre de l’ordre dans le secteur des médias.
Nous l’avons tout de même toujours dit, l’assainissement de la presse doit-être l’affaire de l’Etat. L’Etat garant de la Loi qui défend les travailleurs mais aussi qui doit créer les conditions de développement des entreprises de presse.
Même si on peut faire confiance au président dans son projet, il faudra rester vigilant. On n’acceptera pas qu’on déshabille Mademba pour habiller Massamba selon les intérêts du moment. On n’acceptera pas du favoritisme dans l’octroi de ces fréquences ou même encore lors d’une prochaine distribution de l’aide à la presse pour des groupes ou organes de presse qui vont chercher pour des intérêts bassement mercantiles de se rapprocher du pouvoir, de porter maintenant un intérêt particulier « aux trains qui arrivent à l’heure ». Un chef d’Etat qui se préoccupe uniquement du développement de ce pays, qui se préoccupe de réussir ses deux mandats dans toutes ses possibilités et sa bonne volonté peut se départir d’une certaine presse, simple moyen de pression et de calcul d’intérêts.
Le Syndicat national des Professionnels de l’Information et de la Communication Sociale du Sénégal (SYNPICS), toutes les associations qui défendent les intérêts des professionnels ont le devoir d’accompagner le président dans cette volonté d’assainir. Abdou Diouf a inauguré l’ère de la pluralité médiatique avec les premières radios privées, Abdoulaye Wade l’a développée et l’a renforcée même si on peut lui coller aujourd’hui sur le dos une certaine anarchie. Si Macky Sall parvient à mettre de l’ordre dans le secteur, l’histoire de la Presse Sénégalaise retiendra son nom. Mais pour le moment, attendons de voir pour y croire car ce ne sont pas des déclarations intempestives, des sorties hasardeuses, des rappels à l’ordre à ne pas finir qui mettront de l’ordre dans le secteur, il faut de la réflexion et de la concertation.
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