Pour le maire de Dakar, le régime du Président Abdou Diouf s’était convenablement acquitté de toutes obligations dans cette affaire. En effet, le responsable socialiste a indiqué que tout a été fait sous Diouf pour arrêter et condamner les coupables. A ses yeux, il y a d’autres « initiatives » et « orientations » qui ont suivies ce procès. Pour beaucoup d’observateurs, le maire de Dakar fait allusion à l’amnistie votée sous Wade avec la fameuse Loi Ezzan.
Khalifa Sall de regretter la mort d’un Sénégalais valeureux qui a été arraché à l’affection de son peuple dans l’exercice de son travail.
Dans la foulée, Il a abordé le problème de l’indemnisation des familles des « diambars » sénégalais victimes du crash d’avion en 1991 en terre saoudienne. « Nos diambars n’étaient pas tombés en plein champs de bataille mais, en plein vol d’avion au moment où ils allaient accomplir leur devoir de musulmans dans les lieux saints de l’Islam. Cependant, le régime d’alors avait fait, en matière d’indemnisation, ce qu’il avait à faire. Maintenant comme l’Etat est une continuité, il appartient au présent régime de donner des réponses concrètes aux questions du collectif des familles des victimes », a-t-il souligné.
Pour rappel, le magistrat et président du Conseil constitutionnel était assassiné dans l’exercice de ses fonctions en 1993. 22 ans après, la famille du défunt continue de réclamer une justice plus éclairée. Alors que la loi Ezzan votée en 2005, offre l'amnistie politique des crimes commis entre 1993 et 2004.
Khalifa Sall de regretter la mort d’un Sénégalais valeureux qui a été arraché à l’affection de son peuple dans l’exercice de son travail.
Dans la foulée, Il a abordé le problème de l’indemnisation des familles des « diambars » sénégalais victimes du crash d’avion en 1991 en terre saoudienne. « Nos diambars n’étaient pas tombés en plein champs de bataille mais, en plein vol d’avion au moment où ils allaient accomplir leur devoir de musulmans dans les lieux saints de l’Islam. Cependant, le régime d’alors avait fait, en matière d’indemnisation, ce qu’il avait à faire. Maintenant comme l’Etat est une continuité, il appartient au présent régime de donner des réponses concrètes aux questions du collectif des familles des victimes », a-t-il souligné.
Pour rappel, le magistrat et président du Conseil constitutionnel était assassiné dans l’exercice de ses fonctions en 1993. 22 ans après, la famille du défunt continue de réclamer une justice plus éclairée. Alors que la loi Ezzan votée en 2005, offre l'amnistie politique des crimes commis entre 1993 et 2004.