C'est en 2006 que le PNUD, organisation qui soutient le MAEP, affecte Assefa Shifa au Secrétariat du Mécanisme en Afrique du sud. D'abord, il est recruté comme technicien de gestion de base de données. Mais déjà, Il effectuait à la Banque de Développement sud africaine, (DBSA), affirment plusieurs sources proches du MAEP.
Environ 1, 90mètre de taille, fin de corpulence, Assefa Shifa est arrivé à s'imposer au Mécanisme Africain d’Evaluation par les pairs (MAEP). Ses proches amis et collaborateurs le considèrent comme quelqu’un d’inoffensif. “C'est un homme doux. Je ne pense pas qu'il puisse faire du mal à une mouche”, témoigne la Sénégalaise Marie-Angelique Savané, l'une des personnalités qui a contribué à la mise en place du MAEP.
Ce père de cinq enfants parlerait un anglais approximatif selon un partenaire du MAEP qui connait très bien ses acteurs. Il évoque la timidité de l’ancien patron intérimaire du MAEP tout en relevant qu'il ne maitrise pas bien le francais, encore moins l'arabe ou le Swahili. Or, selon les textes du MAEP/UA, parler quelques unes de ces langues est l'une des conditions pour obtenir un emploi au sein de l'institution.
Acculé, un membre du jury qui a assisté au recrutement de Assefa Shifa en 2006 au MAEP de lâcher : «le monsieur peut s’adapter à toute situation grâce à sa timidité qui se la dispute avec son élégance vestimentaire».
“Votre CV indique que vous avez occupé des fonctions de direction à IBM et géré un grand nombre de personnes. Mais le poste ici au MAEP est celui d'un débutant qui sera appelé à toute heure pour dépannage. Etes-vous prêt à faire cela?”
Une question à laquelle il aurait répondu de manière assez tatillonne de l’avis du membre du jury: “Je le ferai. Ce que je cherche, c'est du travail,"
Pour ce dernier, la réponse du candidat Shifa l'avait laissé perplexe: “Comment comprendre qu'une personne qui dit avoir occupé une fonction de Direction à IBM accepte un tel poste?”
Une fois employé, le «zèle», dont Assefa Shifa a fait montre lors de son entretien d'embauche tarde à se manifester. Et ses actions en tant que gestionnaire de données se font désirer. La direction du MAEP dit n'avoir pas bénéficié de son expertise. D'ailleurs, elle assure que de 2006 à 2008, et bien après, c'est la DBSA qui s'est chargée de l'entretien du réseau informatique du MAEP. Malgré cela, Assefa Shifa touchait mensuellement son salaire. Et de temps à autres, assurait l'Intérim, en cas d'absence, du directeur du MAEP.
Mais en juillet 2008, après le départ de ce directeur, le Panel des personnalités éminentes, invoque le fait qu'il était le plus âgé du personnel et le désigne, pour trois mois, comme intérimaire. A partir de là, les choses s'enchainent. Car s'il est timide, Assefa Shifa est dans la pratique très rusé. En 2010, il amadoue le Panel des personnalités éminentes.
“Il promet au Panel de plaider sa cause auprès du Président du Forum, feu Mélès Zenaoui, Premier Ministre éthiopien” se souvient ce partenaire familier du MAEP.
Assefa Shifa fait cette offre à un moment où il existait un bras de fer entre le Panel et les Points focaux. Ce bras de fer visait à déterminer qui des deux aurait le contrôle sur le MAEP. Alors, le Panel pensant que l'intervention de Assefa Shifa leur sera salutaire, l'a confirmé Directeur Intérimaire.
Et “C'est cet Intérim qui dure jusqu'à ce jour !” déplore ce partenaire du MAEP.
Et sous la direction de Assefa Shifa, confie l'un de ses employés, “il fait régner la peur et la servitude. Il donne des contrats de deux à trois mois aux employés et rappelle à quiconque que c'est lui qui les signe.”
Ce chantage, affirme notre interlocuteur, permet de tenir aux carreaux tous les contestataires.
Environ 1, 90mètre de taille, fin de corpulence, Assefa Shifa est arrivé à s'imposer au Mécanisme Africain d’Evaluation par les pairs (MAEP). Ses proches amis et collaborateurs le considèrent comme quelqu’un d’inoffensif. “C'est un homme doux. Je ne pense pas qu'il puisse faire du mal à une mouche”, témoigne la Sénégalaise Marie-Angelique Savané, l'une des personnalités qui a contribué à la mise en place du MAEP.
Ce père de cinq enfants parlerait un anglais approximatif selon un partenaire du MAEP qui connait très bien ses acteurs. Il évoque la timidité de l’ancien patron intérimaire du MAEP tout en relevant qu'il ne maitrise pas bien le francais, encore moins l'arabe ou le Swahili. Or, selon les textes du MAEP/UA, parler quelques unes de ces langues est l'une des conditions pour obtenir un emploi au sein de l'institution.
Acculé, un membre du jury qui a assisté au recrutement de Assefa Shifa en 2006 au MAEP de lâcher : «le monsieur peut s’adapter à toute situation grâce à sa timidité qui se la dispute avec son élégance vestimentaire».
“Votre CV indique que vous avez occupé des fonctions de direction à IBM et géré un grand nombre de personnes. Mais le poste ici au MAEP est celui d'un débutant qui sera appelé à toute heure pour dépannage. Etes-vous prêt à faire cela?”
Une question à laquelle il aurait répondu de manière assez tatillonne de l’avis du membre du jury: “Je le ferai. Ce que je cherche, c'est du travail,"
Pour ce dernier, la réponse du candidat Shifa l'avait laissé perplexe: “Comment comprendre qu'une personne qui dit avoir occupé une fonction de Direction à IBM accepte un tel poste?”
Une fois employé, le «zèle», dont Assefa Shifa a fait montre lors de son entretien d'embauche tarde à se manifester. Et ses actions en tant que gestionnaire de données se font désirer. La direction du MAEP dit n'avoir pas bénéficié de son expertise. D'ailleurs, elle assure que de 2006 à 2008, et bien après, c'est la DBSA qui s'est chargée de l'entretien du réseau informatique du MAEP. Malgré cela, Assefa Shifa touchait mensuellement son salaire. Et de temps à autres, assurait l'Intérim, en cas d'absence, du directeur du MAEP.
Mais en juillet 2008, après le départ de ce directeur, le Panel des personnalités éminentes, invoque le fait qu'il était le plus âgé du personnel et le désigne, pour trois mois, comme intérimaire. A partir de là, les choses s'enchainent. Car s'il est timide, Assefa Shifa est dans la pratique très rusé. En 2010, il amadoue le Panel des personnalités éminentes.
“Il promet au Panel de plaider sa cause auprès du Président du Forum, feu Mélès Zenaoui, Premier Ministre éthiopien” se souvient ce partenaire familier du MAEP.
Assefa Shifa fait cette offre à un moment où il existait un bras de fer entre le Panel et les Points focaux. Ce bras de fer visait à déterminer qui des deux aurait le contrôle sur le MAEP. Alors, le Panel pensant que l'intervention de Assefa Shifa leur sera salutaire, l'a confirmé Directeur Intérimaire.
Et “C'est cet Intérim qui dure jusqu'à ce jour !” déplore ce partenaire du MAEP.
Et sous la direction de Assefa Shifa, confie l'un de ses employés, “il fait régner la peur et la servitude. Il donne des contrats de deux à trois mois aux employés et rappelle à quiconque que c'est lui qui les signe.”
Ce chantage, affirme notre interlocuteur, permet de tenir aux carreaux tous les contestataires.