Le M23 est et sera toujours invincible parce que populaire, démocratique et diversifié ! Il survivra encore car étant le fruit du génie sénégalais ! L’assemblée générale constitutive ( de formalisation) tenue le samedi 12 janvier 2013 à l’Hôtel Le Ndiambour aura duré plus de six tours d’horloge.
Cette rencontre fait suite à celle du 21 juillet 2012, dont les conclusions et recommandations du séminaire des 27 et 28 avril relatives à la vision, aux missions et à la formalisation juridique avaient été adoptées.
L’AG constitutive avait pour objet de formaliser des propositions déjà entérinées et donc validées . Des divergences existent certes, mais les jeunes sont en retard de deux AG. Leur vision quoique légitime et pertinente a été abordée au mois d’avril dernier et les parties prenantes avaient trouvé un consensus fort sur le maintien du M23 et sa formalisation en association d’utilité publique. « Il est ainsi constitué entre les organisations et les personnes physiques , une association à but non lucratif, d’intérêt général et d’utilité publique, régie par les lois et règlements en vigueur au Sénégal. »
Et donc statutairement, l’association prend la dénomination « Mouvement des Forces Vives de la Nation du 23 Juin », en abrégé « M23 »
Son est de objet de « créer un réseau citoyens solidaires pour la promotion du plaidoyer, la mobilisation et la veille citoyennes, avec comme objectifs :
- la défense de la Constitution, des institutions démocratiques, de l’Etat de droit et des droits humains ;
- le développement d’une conscience citoyenne collective ;
- la promotion de l’éthique et de la bonne gouvernance. »
Les jeunes « indépendants » c'est-à-dire non membres de partis ou d’organisations ayant adhéré au M23 ont courageusement exprimé leur opinion . Dans le souci de préserver les acquis et de continuer sa mission de veille, d’alerte et de lutte, ces jeunes pensent que le M23 doit être totalement indépendant, libre, vu l’importance capitale de sa plateforme sociopolitique. Ils préconisent et recommandent le maintien de la structure dans sa forme actuelle » c'est-à-dire évoluer dans l’informel. Ils ont dénoncé certaines positions et attitudes de hauts responsables de la dite structure. Ils aussi manifesté leur inquiétude par rapport au pouvoir actuel quant à leurs engagements durant la période électorale.
Le M23 ne se résume pas à certains leaders, encore moins à quelques acteurs de premier plan dans la lutte et qui sont dans le gouvernement de Macky Sall.
Le M23 est né dans des conditions historiques de la protestation populaire du 23 juin 2011 contre un projet de loi jugé « non-constitutionnel ». Il était le cheval de bataille qui a évincé le président sortant Abdoulaye Wade. Le Mouvement pacifique et indépendant de défense de la Constitution, de la forme républicaine de l’Etat et de surveillance du processus électoral pour la tenue d’élections libres et transparentes au Sénégal , a réuni dans une dynamique unitaire et solidaire des partis politiques membres, des organisations de la société civile et des personnalités indépendantes. Il est le symbole la mobilisation patriotique, il est l’expression organisé du vaillant peuple sénégalais.
Si nous considérons que les mêmes causent entrainent les mêmes effets, nous pouvons admettre que le Président est conscient que les sénégalais veulent une rupture et savent comment se débarrasser d’un élu.
Le combat a réussi du fait de l’unité et la confiance autour de la défense de notre constitution républicaine, démocratique, laïque et sociale.
Le M23 est une organisation née dans la lutte et pour la lutte et avec comme objectif principal : défendre le Sénégal ! « Il est devenu un mouvement citoyen global et pluriel » déclarait Alioune Tine son Coordonnateur national.
Sa plate-forme adoptée, le 22 juin, enrichie le 28 juin, et nourrie des développements ultérieurs était articulée autour des points suivants :
o Respect et sauvegarde de la Constitution et des règles démocratiques ;
o Transparence et régularité des élections ;
o Adoption des mesures urgentes de bonne gouvernance ;
o Prise en charge sans délai des urgences sociales. Dans ce cadre, la question du retour de la paix en Casamance constitue une question cruciale à résoudre dans le sens de l’unité nationale.
o Refus des découpages administratifs des collectivités locales opérés par le gouvernement pour destituer des élus ayant recueilli les suffrages des populations.
Cette plate-forme a constitué le ciment et le garant de son unité et doit être comprise dans le sens d’une opposition à toute manipulation de la Constitution.
« Touche pas à ma constitution » , « Wade dégage » et « Non au 3ème mandat » ont mobilisé le peuple sénégalais entre juin 2011 et mars 2012
Cette mission là est bien terminée pour parler comme Penda Mbow dont les propos ont été malheureusement travestis !
Mais le M23 demeure toujours, car avant même la validation des candidatures par le Conseil Constitutionnel , tous les responsables avaient appelé au maintien du mouvement qui doit, selon eux être une structure de veille et d’alerte et de défense de l’intérêt national.
Nos jeunes doivent faire preuve de tolérance et de patience car nous menons le même combat.
Les yenamarrristes avaient adopté une démarche autonome dans les moments de lutte. Ils ont bousculé les hiérarchies et se sont adjugés une place de choix parmi les acteurs les plus influents du paysage politique mais dans le respect de « Mvingtroisards ».
L’AG constitutive a vécu pleinement et sereinement.
Il y a eu certes des interventions houleuses mais le traitement de l’information a été abusif car après plus de six heures d’échanges fructueux, les statuts ont été adoptés par l’ensemble des parties prenantes présentes (partis politiques, organisations de la sociétés civiles, mouvements citoyens et jeunes des partis politiques, personnalités indépendantes en plus des dix sept coordonnateurs départementaux et de la Diaspora) conséquemment aux conclusions du séminaire de juillet dernier.
Le Comité de Coordination a été mis sur pied avec une présence de huit jeunes, vingt membres des partis politiques, quatorze de la société civile, dix personnalités indépendantes et sept coordonnateurs départementaux des dix régions représentées( Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, Tamba, Kédougou, Kolda, Sédhiou, Ziguinchor et Saint-Louis ).
Il a été crée une Commission Jeunesse pour prendre en charge les préoccupations des jeunes en les impliquant davantage, d’autant qu’ils étaient les fers de lance dans le combat patriotique.
Les détails relayés par la presse et le comportement de quelques jeunes pourraient faire croire que certains mal intentionnés tentent de discréditer le Mouvement des forces vives du 23 juin qui a terrassé le régime répressif perfide et « milliartivore » de Wade.
La presse tire et tire encore…..
Qui veut la mort du M23 serait on tenté de dire ? Certainement pas le régime actuel confronté à des difficultés et des menaces.
Pour dire que les partisans de la mort du mouvement semblent avoir une alliée, la presse libérale. Les médias jouaient leur partition lors des manifestations du M 23. Il suffisait d’une petite annonce pour voir une mobilisation de la presse nationale et internationale. Mais ces temps semblent être révolus. Certains journalistes ont pratiquement exagéré l’incident entre des jeunes et des organisateurs qui contrôlaient l’accès à la salle.
Il y a eu des divergences sur la formalisation certes mais la question a été réglée depuis le mois de juillet dernier ! Les jeunes n’ont pas pu convaincre les autres membres malgré leurs subterfuges déstabilisantes et motions subtiles.
Il faut clarifier les choses !
« Le M23 selon toujours son Coordonnateur ne peut pas se constituer comme une organisation antigouvernementale ou progouvernementale. Ce n’est pas sa tâche. Le M23, c’est le parti du Sénégal. »
Dans ce contexte mondial de crise, de menaces dans la sous-région , d’insécurité intérieure , d’urgences sociales, de morosité économique et de la lame de fond de la mal gouvernance, nous devons faire preuve de responsabilité, de tolérance et de maturité en consolidant les acquis et en renforçant notre unité. C’est dans la confiance et l’unité que nous avons triomphé le 25 mars.
Le M23 est une originalité bien sénégalaise qui cherche son identité. Il est en train d’évoluer lentement et progressivement pour trouver sa vraie voie encore que nous travaillons sur des hypothèses.
Nous avons franchi une étape très importante et notre lutte est sérieuse d’autant que la gestion de Wade commence à livrer ses secrets.
Nous devons nous battre pour préserver cette association afin qu’elle ne devienne pas un nouveau appendice ou une succursale de la République.
Des hommes et des femmes libres, intègres , engagés et se battent depuis toujours avec les jeunes et se battront toujours. Soyons optimistes et renforçons nos rangs car le plus difficile est à venir
La lutte continue
Vive le M23
Vive le Sénégal
Abdou Karim Ndiaye
Coordonnateur M23 Mbour
abdoukarimndiaye@gmail.com
Cette rencontre fait suite à celle du 21 juillet 2012, dont les conclusions et recommandations du séminaire des 27 et 28 avril relatives à la vision, aux missions et à la formalisation juridique avaient été adoptées.
L’AG constitutive avait pour objet de formaliser des propositions déjà entérinées et donc validées . Des divergences existent certes, mais les jeunes sont en retard de deux AG. Leur vision quoique légitime et pertinente a été abordée au mois d’avril dernier et les parties prenantes avaient trouvé un consensus fort sur le maintien du M23 et sa formalisation en association d’utilité publique. « Il est ainsi constitué entre les organisations et les personnes physiques , une association à but non lucratif, d’intérêt général et d’utilité publique, régie par les lois et règlements en vigueur au Sénégal. »
Et donc statutairement, l’association prend la dénomination « Mouvement des Forces Vives de la Nation du 23 Juin », en abrégé « M23 »
Son est de objet de « créer un réseau citoyens solidaires pour la promotion du plaidoyer, la mobilisation et la veille citoyennes, avec comme objectifs :
- la défense de la Constitution, des institutions démocratiques, de l’Etat de droit et des droits humains ;
- le développement d’une conscience citoyenne collective ;
- la promotion de l’éthique et de la bonne gouvernance. »
Les jeunes « indépendants » c'est-à-dire non membres de partis ou d’organisations ayant adhéré au M23 ont courageusement exprimé leur opinion . Dans le souci de préserver les acquis et de continuer sa mission de veille, d’alerte et de lutte, ces jeunes pensent que le M23 doit être totalement indépendant, libre, vu l’importance capitale de sa plateforme sociopolitique. Ils préconisent et recommandent le maintien de la structure dans sa forme actuelle » c'est-à-dire évoluer dans l’informel. Ils ont dénoncé certaines positions et attitudes de hauts responsables de la dite structure. Ils aussi manifesté leur inquiétude par rapport au pouvoir actuel quant à leurs engagements durant la période électorale.
Le M23 ne se résume pas à certains leaders, encore moins à quelques acteurs de premier plan dans la lutte et qui sont dans le gouvernement de Macky Sall.
Le M23 est né dans des conditions historiques de la protestation populaire du 23 juin 2011 contre un projet de loi jugé « non-constitutionnel ». Il était le cheval de bataille qui a évincé le président sortant Abdoulaye Wade. Le Mouvement pacifique et indépendant de défense de la Constitution, de la forme républicaine de l’Etat et de surveillance du processus électoral pour la tenue d’élections libres et transparentes au Sénégal , a réuni dans une dynamique unitaire et solidaire des partis politiques membres, des organisations de la société civile et des personnalités indépendantes. Il est le symbole la mobilisation patriotique, il est l’expression organisé du vaillant peuple sénégalais.
Si nous considérons que les mêmes causent entrainent les mêmes effets, nous pouvons admettre que le Président est conscient que les sénégalais veulent une rupture et savent comment se débarrasser d’un élu.
Le combat a réussi du fait de l’unité et la confiance autour de la défense de notre constitution républicaine, démocratique, laïque et sociale.
Le M23 est une organisation née dans la lutte et pour la lutte et avec comme objectif principal : défendre le Sénégal ! « Il est devenu un mouvement citoyen global et pluriel » déclarait Alioune Tine son Coordonnateur national.
Sa plate-forme adoptée, le 22 juin, enrichie le 28 juin, et nourrie des développements ultérieurs était articulée autour des points suivants :
o Respect et sauvegarde de la Constitution et des règles démocratiques ;
o Transparence et régularité des élections ;
o Adoption des mesures urgentes de bonne gouvernance ;
o Prise en charge sans délai des urgences sociales. Dans ce cadre, la question du retour de la paix en Casamance constitue une question cruciale à résoudre dans le sens de l’unité nationale.
o Refus des découpages administratifs des collectivités locales opérés par le gouvernement pour destituer des élus ayant recueilli les suffrages des populations.
Cette plate-forme a constitué le ciment et le garant de son unité et doit être comprise dans le sens d’une opposition à toute manipulation de la Constitution.
« Touche pas à ma constitution » , « Wade dégage » et « Non au 3ème mandat » ont mobilisé le peuple sénégalais entre juin 2011 et mars 2012
Cette mission là est bien terminée pour parler comme Penda Mbow dont les propos ont été malheureusement travestis !
Mais le M23 demeure toujours, car avant même la validation des candidatures par le Conseil Constitutionnel , tous les responsables avaient appelé au maintien du mouvement qui doit, selon eux être une structure de veille et d’alerte et de défense de l’intérêt national.
Nos jeunes doivent faire preuve de tolérance et de patience car nous menons le même combat.
Les yenamarrristes avaient adopté une démarche autonome dans les moments de lutte. Ils ont bousculé les hiérarchies et se sont adjugés une place de choix parmi les acteurs les plus influents du paysage politique mais dans le respect de « Mvingtroisards ».
L’AG constitutive a vécu pleinement et sereinement.
Il y a eu certes des interventions houleuses mais le traitement de l’information a été abusif car après plus de six heures d’échanges fructueux, les statuts ont été adoptés par l’ensemble des parties prenantes présentes (partis politiques, organisations de la sociétés civiles, mouvements citoyens et jeunes des partis politiques, personnalités indépendantes en plus des dix sept coordonnateurs départementaux et de la Diaspora) conséquemment aux conclusions du séminaire de juillet dernier.
Le Comité de Coordination a été mis sur pied avec une présence de huit jeunes, vingt membres des partis politiques, quatorze de la société civile, dix personnalités indépendantes et sept coordonnateurs départementaux des dix régions représentées( Dakar, Thiès, Diourbel, Kaolack, Tamba, Kédougou, Kolda, Sédhiou, Ziguinchor et Saint-Louis ).
Il a été crée une Commission Jeunesse pour prendre en charge les préoccupations des jeunes en les impliquant davantage, d’autant qu’ils étaient les fers de lance dans le combat patriotique.
Les détails relayés par la presse et le comportement de quelques jeunes pourraient faire croire que certains mal intentionnés tentent de discréditer le Mouvement des forces vives du 23 juin qui a terrassé le régime répressif perfide et « milliartivore » de Wade.
La presse tire et tire encore…..
Qui veut la mort du M23 serait on tenté de dire ? Certainement pas le régime actuel confronté à des difficultés et des menaces.
Pour dire que les partisans de la mort du mouvement semblent avoir une alliée, la presse libérale. Les médias jouaient leur partition lors des manifestations du M 23. Il suffisait d’une petite annonce pour voir une mobilisation de la presse nationale et internationale. Mais ces temps semblent être révolus. Certains journalistes ont pratiquement exagéré l’incident entre des jeunes et des organisateurs qui contrôlaient l’accès à la salle.
Il y a eu des divergences sur la formalisation certes mais la question a été réglée depuis le mois de juillet dernier ! Les jeunes n’ont pas pu convaincre les autres membres malgré leurs subterfuges déstabilisantes et motions subtiles.
Il faut clarifier les choses !
« Le M23 selon toujours son Coordonnateur ne peut pas se constituer comme une organisation antigouvernementale ou progouvernementale. Ce n’est pas sa tâche. Le M23, c’est le parti du Sénégal. »
Dans ce contexte mondial de crise, de menaces dans la sous-région , d’insécurité intérieure , d’urgences sociales, de morosité économique et de la lame de fond de la mal gouvernance, nous devons faire preuve de responsabilité, de tolérance et de maturité en consolidant les acquis et en renforçant notre unité. C’est dans la confiance et l’unité que nous avons triomphé le 25 mars.
Le M23 est une originalité bien sénégalaise qui cherche son identité. Il est en train d’évoluer lentement et progressivement pour trouver sa vraie voie encore que nous travaillons sur des hypothèses.
Nous avons franchi une étape très importante et notre lutte est sérieuse d’autant que la gestion de Wade commence à livrer ses secrets.
Nous devons nous battre pour préserver cette association afin qu’elle ne devienne pas un nouveau appendice ou une succursale de la République.
Des hommes et des femmes libres, intègres , engagés et se battent depuis toujours avec les jeunes et se battront toujours. Soyons optimistes et renforçons nos rangs car le plus difficile est à venir
La lutte continue
Vive le M23
Vive le Sénégal
Abdou Karim Ndiaye
Coordonnateur M23 Mbour
abdoukarimndiaye@gmail.com