Aïssata Tall Sall, garde des Sceaux, ministre de la Justice qui répondait aux inquiétudes des députés lors de l’examen du projet de loi de son ministère, a déclaré que dans la justice, il n’y a pas de deux poids deux mesures. Selon lui, quand un politicien commet un délit de droit commun comme un autre Sénégalais commet un délai de droit commun, il est jugé par les mêmes juges, les mêmes juridictions dans les mêmes conditions. Elle soutient qu’il n’y qu’une seule justice « et pour les grands et pour les petits et pour les célèbres et les anonymes ».
Le ministre a aussi soutenu que « L’œuvre de justice est une œuvre grave, c’est pourquoi elle doit être à équidistance de tous les citoyens’ ».
« Où avez vu la Cour de la sûreté de l’Etat ici, on l’a supprimé et abrogé depuis 1981 à l’avènement du président Abdou Diouf. Ce qui se passe ici, c’est quand un politicien commet un délit de droit commun comme un autre sénégalais commet un délai de droit commun, il est jugé par les mêmes juges, les mêmes juridictions dans les mêmes conditions. Maintenant ne me demandez pas à moi de savoir s’il y a une justice pour les célèbres et les grands et les petits. Je refuse, il y a une seule justice et pour les grands et pour les petits et pour les célèbres et les anonymes. Parce que c’est cela la vocation de la justice. L’œuvre de justice est une œuvre grave, c’est pourquoi elle doit être parcimonieuse et elle doit être à équidistance de tous les citoyens. Parce que nous sommes tous nés libres et égaux devant la loi. Voilà ce qu’incarne la justice », a déclaré Aïssata Tall Sall.
Mieux, précise la garde des Sceaux, « il n’y a pas de détenus politiques. Il y a des détenus tout court et ils sont tous de droit commun et tout égaux devant la loi et la justice. Sur l’indépendance de la justice, quelle est cette dépendance à dire si je gagne, je dis bravo les juges, ce sont des patriotes, ce sont des indépendants. Et quand j’ai perdu, je jette les juges aux gémonies ? Pourquoi ? C’est quoi cette justice à deux vitesses que vous voulez nous inculquer. Nous respectons les juges y compris ceux-là qui nous déboutent, y compris ceux-là qui nous font gagner. Parce que c’est cela la justice ».
Poursuivant sa réaction, elle ajoute : « Je découvre les décisions de justice en même temps que vous. Favorables comme défavorables, c’est à la radio que je l’entends. Je ne suis pas au courant des décisions que rendent les magistrats. Je pense que nous ne devons pas nous amuser avec les concepts ni les principes ».
Le ministre a aussi soutenu que « L’œuvre de justice est une œuvre grave, c’est pourquoi elle doit être à équidistance de tous les citoyens’ ».
« Où avez vu la Cour de la sûreté de l’Etat ici, on l’a supprimé et abrogé depuis 1981 à l’avènement du président Abdou Diouf. Ce qui se passe ici, c’est quand un politicien commet un délit de droit commun comme un autre sénégalais commet un délai de droit commun, il est jugé par les mêmes juges, les mêmes juridictions dans les mêmes conditions. Maintenant ne me demandez pas à moi de savoir s’il y a une justice pour les célèbres et les grands et les petits. Je refuse, il y a une seule justice et pour les grands et pour les petits et pour les célèbres et les anonymes. Parce que c’est cela la vocation de la justice. L’œuvre de justice est une œuvre grave, c’est pourquoi elle doit être parcimonieuse et elle doit être à équidistance de tous les citoyens. Parce que nous sommes tous nés libres et égaux devant la loi. Voilà ce qu’incarne la justice », a déclaré Aïssata Tall Sall.
Mieux, précise la garde des Sceaux, « il n’y a pas de détenus politiques. Il y a des détenus tout court et ils sont tous de droit commun et tout égaux devant la loi et la justice. Sur l’indépendance de la justice, quelle est cette dépendance à dire si je gagne, je dis bravo les juges, ce sont des patriotes, ce sont des indépendants. Et quand j’ai perdu, je jette les juges aux gémonies ? Pourquoi ? C’est quoi cette justice à deux vitesses que vous voulez nous inculquer. Nous respectons les juges y compris ceux-là qui nous déboutent, y compris ceux-là qui nous font gagner. Parce que c’est cela la justice ».
Poursuivant sa réaction, elle ajoute : « Je découvre les décisions de justice en même temps que vous. Favorables comme défavorables, c’est à la radio que je l’entends. Je ne suis pas au courant des décisions que rendent les magistrats. Je pense que nous ne devons pas nous amuser avec les concepts ni les principes ».