L’installation de la nouvelle Assemblée nationale issue des législatives du 01 juillet 2012 se fera sans Pape Diop et Mamadou Seck. Les deuxième et troisième personnalités de l’Etat, sous le règne d’Abdoulaye Wade, respectivement présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, ont décidé de ne pas siéger comme députés. Principaux leaders de la coalition Bokk Gis Gis, un mouvement « fractionnaire » du Parti démocratique sénégalais qui avait décroché 04 sièges dans la nouvelle Assemblée nationale, Pape Diop et Mamadou Seck se plient à leur engagement pris au moment des investitures de ne pas occuper leurs postes de député. Selon Abdou Fall, directeur de campagne de la coalition Bokk Gis Gis par ailleurs ancien ministre de la Santé, « Cette décision permettra l’entrée à l’hémicycle des inscrits suivant sur la liste nationale de la Coalition Bokk Gis Gis ». Une liste qui « était la seule à avoir élaboré un contrat de législature intitulé « Pour un renouveau législatif « et présentant les grandes lignes de son programme de réformes pour les années à venir », a fait remarquer Abdou Fall.
Pape Diop, tête de liste nationale de Bokk Gis Gis aux législatives, et Mamadou Seck, troisième candidat inscrit sur ladite liste, en respect de la loi sur la parité, devront en principe être remplacés par Abdoulaye Baldé, le maire de Ziguinchor, et Me Alioune Abatalib Guèye, ancien coordonnateur, au premier tour de la présidentielle, du comité électoral Pds de Saint-Louis, très proche d’Ousmane Masseck Ndiaye, président du Conseil économique et social et membre de Bokk Gis Gis.
BALDE FAIT DE LA RESISTANCE
Pape Diop et Mamadou Seck ont cédé leurs sièges de député à d’autres militants de Bokk Gis Gis pour leur permettre de faire « leur propre expérience » de l’institution parlementaire. En toute vraisemblance, ces leaders devraient être suivis par Abdoulaye Baldé. Seulement, selon des sources proches de la coalition Bokk Gis Gis, le maire de Ziguinchor ferait de la résistance et trouverait de la peine à se conformer à la décision consensuelle de Bokk Gis Gis. Des analystes de la scène politique ne cherchent pas loin pour trouver explication aux atermoiements de Baldé. L’audit qui plane sur l’Anoci dont il était le secrétaire exécutif, de 2004 à 2009, comme les poursuites judiciaires y afférant, pourraient pousser Abdoulaye Baldé à quêter vaille que vaille l’immunité parlementaire, même si elle est totalement hypothétique dans une Assemblée nationale dominée par la coalition Bennoo Bokk Yaakaar.
Pour rappel, la coalition Bokk Gis Gis, issue des flancs du Parti démocratique sénégalais, a été créée, au lendemain de la défaite des Libéraux au second tour de la Présidentielle 2012, pour porter la candidature aux législatives de certains dignitaires de l’ancien parti au pouvoir. Ne se retrouvant plus dans la nouvelle ligne imprimée au parti par Me Wade qui les avait presque « défénestrés » de la liste du Pds pour les législatives, Pape Diop, Mamadou Seck, Ousmane Masseck Ndiaye et une flopée d’anciens ministres libéraux dont Abdoulaye Baldé, Bécaye Diop, de sénateurs et de députés libéraux avaient claqué la porte pour mettre sur pied leur propre coalition. Aux législatives de juillet, la liste de Bokk Gis Gis avait capté les suffrages de 143.000 Sénégalais, ce qui lui a permis d’avoir quatre postes de députés, respectivement pour Pape Diop, Mamadou Seck, Khady Diédhiou et Seynabou Wade.
Avec Sudonline
Pape Diop, tête de liste nationale de Bokk Gis Gis aux législatives, et Mamadou Seck, troisième candidat inscrit sur ladite liste, en respect de la loi sur la parité, devront en principe être remplacés par Abdoulaye Baldé, le maire de Ziguinchor, et Me Alioune Abatalib Guèye, ancien coordonnateur, au premier tour de la présidentielle, du comité électoral Pds de Saint-Louis, très proche d’Ousmane Masseck Ndiaye, président du Conseil économique et social et membre de Bokk Gis Gis.
BALDE FAIT DE LA RESISTANCE
Pape Diop et Mamadou Seck ont cédé leurs sièges de député à d’autres militants de Bokk Gis Gis pour leur permettre de faire « leur propre expérience » de l’institution parlementaire. En toute vraisemblance, ces leaders devraient être suivis par Abdoulaye Baldé. Seulement, selon des sources proches de la coalition Bokk Gis Gis, le maire de Ziguinchor ferait de la résistance et trouverait de la peine à se conformer à la décision consensuelle de Bokk Gis Gis. Des analystes de la scène politique ne cherchent pas loin pour trouver explication aux atermoiements de Baldé. L’audit qui plane sur l’Anoci dont il était le secrétaire exécutif, de 2004 à 2009, comme les poursuites judiciaires y afférant, pourraient pousser Abdoulaye Baldé à quêter vaille que vaille l’immunité parlementaire, même si elle est totalement hypothétique dans une Assemblée nationale dominée par la coalition Bennoo Bokk Yaakaar.
Pour rappel, la coalition Bokk Gis Gis, issue des flancs du Parti démocratique sénégalais, a été créée, au lendemain de la défaite des Libéraux au second tour de la Présidentielle 2012, pour porter la candidature aux législatives de certains dignitaires de l’ancien parti au pouvoir. Ne se retrouvant plus dans la nouvelle ligne imprimée au parti par Me Wade qui les avait presque « défénestrés » de la liste du Pds pour les législatives, Pape Diop, Mamadou Seck, Ousmane Masseck Ndiaye et une flopée d’anciens ministres libéraux dont Abdoulaye Baldé, Bécaye Diop, de sénateurs et de députés libéraux avaient claqué la porte pour mettre sur pied leur propre coalition. Aux législatives de juillet, la liste de Bokk Gis Gis avait capté les suffrages de 143.000 Sénégalais, ce qui lui a permis d’avoir quatre postes de députés, respectivement pour Pape Diop, Mamadou Seck, Khady Diédhiou et Seynabou Wade.
Avec Sudonline
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