
Lors d'une séance de questions-réponses avec les journalistes sénégalais le 4 avril dernier, le Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye avait exprimé sa volonté d'avoir un "Premier ministre super fort", répondant ainsi aux critiques sur un éventuel transfert excessif de pouvoirs. Ce lundi, devant les députés, Ousmane Sonko a apporté des éclaircissements définitifs sur cette question institutionnelle.
"Le Premier ministre tient ses compétences de la Constitution et non de la volonté du président de la République", a-t-il affirmé avec force. Le chef du gouvernement a rappelé le cadre juridique précis régissant les institutions : "La Constitution établit que le président de la République est la clé de voûte des institutions. Il en est le gardien et doit en assurer le bon fonctionnement. C'est à lui de définir la politique de la Nation, tandis que le Premier ministre a pour mission de la mettre en œuvre."
Pour Sonko, cette polémique est infondée : "Si le Président nomme le Premier ministre, cela ne signifie pas qu'il lui délègue ses propres pouvoirs. Les attributions du Premier ministre sont constitutionnelles. Seule sa nomination relève de la décision présidentielle", a-t-il conclu.
Une intervention qui vient rappeler les fondements juridiques du fonctionnement de l'exécutif sénégalais.
"Le Premier ministre tient ses compétences de la Constitution et non de la volonté du président de la République", a-t-il affirmé avec force. Le chef du gouvernement a rappelé le cadre juridique précis régissant les institutions : "La Constitution établit que le président de la République est la clé de voûte des institutions. Il en est le gardien et doit en assurer le bon fonctionnement. C'est à lui de définir la politique de la Nation, tandis que le Premier ministre a pour mission de la mettre en œuvre."
Pour Sonko, cette polémique est infondée : "Si le Président nomme le Premier ministre, cela ne signifie pas qu'il lui délègue ses propres pouvoirs. Les attributions du Premier ministre sont constitutionnelles. Seule sa nomination relève de la décision présidentielle", a-t-il conclu.
Une intervention qui vient rappeler les fondements juridiques du fonctionnement de l'exécutif sénégalais.
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