Les dirigeants militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont signé, ce samedi 6 juillet, à Niamey l'acte constitutif de la Confédération des États du Sahel (CES).
Le Colonel Assimi Goïta, chef de la transition malienne, a été désigné Président de la CES qui aurait son parlement à Ouagadougou au Burkina Faso.
Cette alliance est devenue ce samedi une confédération de quelque 72 millions d’habitants, afin de « franchir une étape supplémentaire vers une intégration plus poussée entre les États membres », selon le communiqué final du sommet.
Selon le même document, la nouvelle Confédération des Etats du Sahel (CES) va créer une Banque d’investissement et un Fonds de stabilisation.
Ces trois pays ont annoncé, en janvier dernier, leur retrait de la CEDEAO, une organisation qu’ils jugent instrumentalisée par la France, ex-puissance coloniale avec laquelle ils ont multiplié les actes de rupture.
Samedi, en ouverture du sommet, le chef du régime militaire nigérien Abdourahamane Tiani a affirmé que les peuples de leurs trois pays avaient « irrévocablement tourné le dos à la CEDEAO ».
Le général Tiani s’exprimait devant son homologue burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, et malien, le colonel Assimi Goïta.
Les trois hommes, tous vêtus de leurs habits militaires, se sont rendus vers 13h00 locales au centre de conférences de Niamey où le sommet s’est tenu sous haute sécurité.
Le général Tiani a appelé à faire de l’AES une « alternative à tout regroupement régional factice en construisant une communauté souveraine des peuples, une communauté éloignée de la mainmise des puissances étrangères ».
Le Colonel Assimi Goïta, chef de la transition malienne, a été désigné Président de la CES qui aurait son parlement à Ouagadougou au Burkina Faso.
Cette alliance est devenue ce samedi une confédération de quelque 72 millions d’habitants, afin de « franchir une étape supplémentaire vers une intégration plus poussée entre les États membres », selon le communiqué final du sommet.
Selon le même document, la nouvelle Confédération des Etats du Sahel (CES) va créer une Banque d’investissement et un Fonds de stabilisation.
Ces trois pays ont annoncé, en janvier dernier, leur retrait de la CEDEAO, une organisation qu’ils jugent instrumentalisée par la France, ex-puissance coloniale avec laquelle ils ont multiplié les actes de rupture.
Samedi, en ouverture du sommet, le chef du régime militaire nigérien Abdourahamane Tiani a affirmé que les peuples de leurs trois pays avaient « irrévocablement tourné le dos à la CEDEAO ».
Le général Tiani s’exprimait devant son homologue burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, et malien, le colonel Assimi Goïta.
Les trois hommes, tous vêtus de leurs habits militaires, se sont rendus vers 13h00 locales au centre de conférences de Niamey où le sommet s’est tenu sous haute sécurité.
Le général Tiani a appelé à faire de l’AES une « alternative à tout regroupement régional factice en construisant une communauté souveraine des peuples, une communauté éloignée de la mainmise des puissances étrangères ».
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— AES INFO (@AESinfos) July 6, 2024
Assimi Goita nommée président de l'Alliance des Etats du Sahel pour un mandat d'un an
Le premier Sommet des Etats de l'Alliance des Etats du Sahel s'est conclu aujourd'hui avec la nomination du président malien Assimi Goita à la tête de l'organisation… pic.twitter.com/IohFFgmrL1
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