Alors que les touristes affluent dans le centre-ville de Lourdes, l’avenue Peyramale reste déserte. Située sur les berges du gave du Pau, ses hôtels ont tous été touchés par les inondations. L’établissement de Benoît Castero restera fermé - au moins - jusqu’au mois de février. « Ma saison est terminée » confie l’hôtelier. L’eau a atteint ici près de 5 mètres. Au sous-sol, la centrale électrique, le système de téléphonie et les cuisines ont été détruits. Tout ce que l’on y entend désormais, c’est le bruit d’une soufflerie assourdissante. « C’est un système de ventilation. Il y a des ventilateurs qui tournent en permanence, 7 jours sur 7 et 24h sur 24 pour éliminer le maximum d’eau des murs qui ont été imbibés lors des inondations » précise Benoît Castero.
Dans la cité mariale, 14 hôtels sont dans la même situation. D’autres ont eu plus de chance comme l’établissement de Jean-Michel Imbert, à quelques mètres de là, a pu rouvrir à temps. « Ici, au sous-sol l’eau est arrivée jusqu’au plafond alors toutes les gaines électriques ont pris l’eau, les murs sont saturés d’eau. La réouverture a coûté plus de 200 000 euros, plus les réparations… En tout il y en aura peut-être pour un million d’euros entre les dégâts et les pertes d’exploitation, et c’est un petit sinistre ! »
Effet d’aubaine pour les hôtels qui n’ont pas été sinistrés : ils connaissent une hausse de leur fréquentation. Certains d’entre eux affichent même « complet » en cette semaine du 15 août.
Les pèlerins sont au rendez-vous
Un pèlerinage rassemble toutes les nationalités et notamment des Ivoiriens, fortement représentés cette année. Selon eux, le fait que Lourdes se soit sortie des terribles inondations d'il y a deux mois tient tout simplement ... du miracle.
Source : Rfi.fr