Atelier d’échange et de partage: le Paopa renforce les capacités de ses membres

Le Projet d’appui aux organisations paysannes en Afrique (Paopa) organise ce mardi un atelier d’échanges et de partage pour des organisations paysannes. Cette rencontre de quatre jours devrait permettre de partager les acquis et l’appui que cette structure apporte aux populations paysannes.



Initié en 2009, le Programme d’appui aux organisations paysannes en Afrique a pour mission « d’apporter un appui aux organisations africaines qui se composent de dizaine de milliers de petits agriculteurs. Le Programme consolide les capacités de ces organisations à représenter efficacement les intérêts de leurs membres et à les aider à renforcer leur participation à la concertation sur les politiques et les programmes de développement agricole », renseigne le document remis à la presse.

« Le Paopa est le premier programme à l’échelle du continent africain à être lancé par les quatre réseaux régionaux d’organisations paysannes et à fournir un appui répondant à la demande de la base ». Ainsi, cet atelier de quatre jours réunit les représentants des organisations de producteurs de toute l’Afrique et les représentants du Fonds international de développement agricole(FIDA).

Selon, Mme Elisabeth Atangana, Présidente de la plateforme régionale des organisations paysannes d’Afrique centrale, cet atelier permet de renforcer les capacités des organisations membres de la Paopa et les attentes tournent autour de la « facilitation de l’accès aux ressources pour que les gens se prennent en main mais également de l’accès aux capitaux adaptés au financement de l’agriculture. Le leadership féminin et l’intégration de la formation professionnelle des jeunes pour préparer la relève de leurs organisations font aussi partie de ses préoccupations ».

Du côté de’ l’Afrique de l’ouest, Mme Nakpergou Noumpao, Présidente de la coordination togolaise des organisations paysannes et des producteurs agricoles (Ctop), souligne que cet atelier est international et les échanges qui en sortiront permettront de résorber les difficultés des femmes africaines. A l’en croire, par exemple, "les femmes togolaises n’ont pas assez de moyens pour acheter de la terre et dans ce contexte, il faut voter les lois qui favorisent l’accès de la terre aux femmes". Elle a également souligné "le manque de matériel auquel les femmes sont confrontées. Leur travail est dur parce que tout se fait à la main et le rendement est faible".

Par ailleurs, rappelons que le Programme « bénéficie d’une enveloppe budgétaire de 6,1 millions d’euro. Il sera financé par le Fida à hauteur de 1,1 millions d’euros pour la période 2010 2012 ».


Mardi 1 Février 2011 13:54


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