En effet, chargée de conseiller les autorités compétentes de l’Etat dans l’élaboration des textes législatifs et réglementaires qui régissent la passation et l’exécution des marchés publics, l’ARPM va bouder l’atelier du ministre de l’économie et des finances, Amadou Kane qui n’a pas respecté la procédure normal et qui ne l’a pas associée en amont sur ce projet de réforme, selon Abdoulaye Sylla, président du conseil de surveillance de l’autorité qui, à cet effet, « ne compte pas » lui « servir de caution dans une démarche qu’elle n’approuve pas et qui est en porte-à-faux avec les engagements initiaux de l’Etat ».
Lequel Etat a manqué la démarche de la concertation qui a toujours prévalue, enfonce-t-il le clou.