A l’issue de ces réunions d’urgence, le ministre de l'Intérieur s'est exprimé pour annoncer certaines mesures nationales sur le renforcement de la sécurité. C’est sur le perron du palais présidentiel, entouré de tout le gouvernement, que le patron de la Sécurité intérieure, Hamed Bakayoko, a lu un communiqué au sortir du Conseil des ministres extraordinaire. Aux côtés du chef de la police ivoirienne, se trouvait le président Alassane Ouattara, silencieux et la mine grave, de circonstance.
Le ministre Bakayoko a annoncé un nouveau bilan faisant état de 18 victimes au total, dont 15 civils et 3 forces spéciales. L’un des militaires qui a donné l’assaut, dimanche après-midi, contre les jihadistes est en effet décédé, cette nuit, des suites de ses blessures.
Nouveau bilan également concernant le nombre de terroristes abattus. Ils sont trois à avoir été tués et non plus six, comme annoncé dimanche soir. Il s’agirait d’une erreur d’appréciation, semble-t-il, liée à la confusion qui régnait à Grand-Bassam.
« Hier évidemment, sur le théâtre des opérations, dans le feu de l’action, un certain nombre d’informations ont été données mais après, nous avons fait des recoupements et regardé exactement les personnes décédées et identifiées à la morgue. C’est sur cette base-là que nous donnons le chiffre exact. Il y a trois terroristes qui ont été tués dont les corps sont à la morgue », a affirmé le ministre de l’Intérieur.
Annonce également concernant le plan national de lutte anti-terroriste qui est passé au niveau d’alerte rouge. Ainsi, les lieux dits sensibles comme les écoles, les hôtels, les ambassades ou les grands commerces vont voir aussi leur sécurité renforcée. Trois jours de deuil national ont par ailleurs été décrétés à compter de ce lundi.
Le ministre Bakayoko a annoncé un nouveau bilan faisant état de 18 victimes au total, dont 15 civils et 3 forces spéciales. L’un des militaires qui a donné l’assaut, dimanche après-midi, contre les jihadistes est en effet décédé, cette nuit, des suites de ses blessures.
Nouveau bilan également concernant le nombre de terroristes abattus. Ils sont trois à avoir été tués et non plus six, comme annoncé dimanche soir. Il s’agirait d’une erreur d’appréciation, semble-t-il, liée à la confusion qui régnait à Grand-Bassam.
« Hier évidemment, sur le théâtre des opérations, dans le feu de l’action, un certain nombre d’informations ont été données mais après, nous avons fait des recoupements et regardé exactement les personnes décédées et identifiées à la morgue. C’est sur cette base-là que nous donnons le chiffre exact. Il y a trois terroristes qui ont été tués dont les corps sont à la morgue », a affirmé le ministre de l’Intérieur.
Annonce également concernant le plan national de lutte anti-terroriste qui est passé au niveau d’alerte rouge. Ainsi, les lieux dits sensibles comme les écoles, les hôtels, les ambassades ou les grands commerces vont voir aussi leur sécurité renforcée. Trois jours de deuil national ont par ailleurs été décrétés à compter de ce lundi.
Ouattara veut rassurer les Ivoiriens
Le président Ouattara s'est adressé ce lundi soir à la nation par le biais d’un message lu à la télévision nationale. « La Côte d'Ivoire ne se laissera pas intimider par des terroristes », a affirmé lundi le président ivoirien. « Nous ne permettrons pas que des terroristes freinent notre marche vers l'émergence » économique, a poursuivi M. Ouattara dans une déclaration radiotélévisée, soulignant que le pays aller « continuer » sa « collaboration » avec ses partenaires régionaux, continentaux et internationaux « afin de renforcer (la) coopération pour combattre ces terroristes ».
Au niveau national, le président ivoirien a annoncé le renforcement de la sécurité dans tout le pays, notamment sur la côte et aux frontières. « Nous mettons tout en oeuvre afin d'assurer la sécurité de tous les Ivoiriens et de tous ceux qui vivent sur notre territoire », a-t-il assuré, demandant « à toutes et à tous de ne pas céder à la peur ». « Nos forces contrôlent la situation et la sécurité est assurée sur toute l'étendue du territoire national », a promis le président ivoirien. Un peu plus tôt dans la journée, les autorités avaient annoncé le renforcement des mesures de sécurité dans les lieux sensibles ou stratégiques recevant du public, comme les écoles, les hôtels et les ambassades.
Une intervention saluée par la classe politique ivoirienne
La classe politique et l'ensemble des responsables religieux du pays ont unanimement condamné l'attaque de dimanche. Joël N'Guessan, porte-parole du RDR (Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire), de la majorité, a salué l'intervention du président ivoirien qui a selon lui « rassuré » les Ivoiriens. « Nous sommes fiers, nous sommes mobilisés, [...] nous n'allons jamais nous plier face au terrorisme », a-t-il clamé au micro de RFI. Le secrétaire exécutif du PDCI (Parti démocratique de Côte d'Ivoire), Maurice Kakou Guikahué, a quant à lui estimé qu'Alassane Ouattara avait trouvé les bons mots. « On retient la fermeté et la promptitude du président et sa volonté de protéger le peuple ivoirier », commente-t-il. Pour lui, cette attaque est « un tournant », qui prouve que la Côte d'Ivoire n'est « pas à l'abri » du terrorisme. Il appelle les Ivoiriens à être désormais « plus vigilants ».
Le président Alassane Ouattara a également reçu le premier responsable du Front populaire ivoirien (FPI), parti d'opposition, pendant une trentaine de minutes pour évoquer le drame. Pascal Affi N’Guessan en avait fait la demande. Il s'était préalablement rendu sur les lieux du drame et a manifesté son entière solidarité envers le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme.
« C’est la première fois que la Côte d’Ivoire subit une telle agression. C’est le pays qui est attaqué. Ce sont des Ivoiriens, des amis de la Côte d’Ivoire qui ont été massacrés. C’était important qu’en tant que premier responsable du Front populaire ivoirien, j’apporte ma solidarité et de la compassion aux familles de toutes les victimes mais aussi que nous manifestions, au gouvernement notre disponibilité pour engager, ensemble, la lutte contre cette menace terroriste et que, par cette rencontre avec le chef de l’Etat, nous puissions dire à la face du monde que le peuple de Côte d’Ivoire reste mobilisé et debout pour faire face à toute sorte d’agression », a-t-il déclaré à RFI.
Il rappelle également que le FPI témoigne son appui au gouvernement « dans toutes les initiatives qu’il compte prendre pour assurer la sécurité des personnes et la sécurité des institutions de la République », a souligné Pascal Affi N’Guessan. Il insiste néanmoins sur le fait que la réponse ne doit pas être uniquement sécuritaire. Il faut « aussi avoir une réponse politique, une réponse économique et une réponse sociale, parce que nous considérons que ce sont les meilleures garanties contre le terrorisme. »
Ce mardi, le président recevra, dans la matinée, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault et le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve qui iront spécialement à Abidjan. Une visite d’autant plus importante que l’on sait désormais que le bilan s’est alourdi, côté français, avec quatre décès.
Source: Rfi.fr
Le président Ouattara s'est adressé ce lundi soir à la nation par le biais d’un message lu à la télévision nationale. « La Côte d'Ivoire ne se laissera pas intimider par des terroristes », a affirmé lundi le président ivoirien. « Nous ne permettrons pas que des terroristes freinent notre marche vers l'émergence » économique, a poursuivi M. Ouattara dans une déclaration radiotélévisée, soulignant que le pays aller « continuer » sa « collaboration » avec ses partenaires régionaux, continentaux et internationaux « afin de renforcer (la) coopération pour combattre ces terroristes ».
Au niveau national, le président ivoirien a annoncé le renforcement de la sécurité dans tout le pays, notamment sur la côte et aux frontières. « Nous mettons tout en oeuvre afin d'assurer la sécurité de tous les Ivoiriens et de tous ceux qui vivent sur notre territoire », a-t-il assuré, demandant « à toutes et à tous de ne pas céder à la peur ». « Nos forces contrôlent la situation et la sécurité est assurée sur toute l'étendue du territoire national », a promis le président ivoirien. Un peu plus tôt dans la journée, les autorités avaient annoncé le renforcement des mesures de sécurité dans les lieux sensibles ou stratégiques recevant du public, comme les écoles, les hôtels et les ambassades.
Une intervention saluée par la classe politique ivoirienne
La classe politique et l'ensemble des responsables religieux du pays ont unanimement condamné l'attaque de dimanche. Joël N'Guessan, porte-parole du RDR (Rassemblement des républicains de Côte d'Ivoire), de la majorité, a salué l'intervention du président ivoirien qui a selon lui « rassuré » les Ivoiriens. « Nous sommes fiers, nous sommes mobilisés, [...] nous n'allons jamais nous plier face au terrorisme », a-t-il clamé au micro de RFI. Le secrétaire exécutif du PDCI (Parti démocratique de Côte d'Ivoire), Maurice Kakou Guikahué, a quant à lui estimé qu'Alassane Ouattara avait trouvé les bons mots. « On retient la fermeté et la promptitude du président et sa volonté de protéger le peuple ivoirier », commente-t-il. Pour lui, cette attaque est « un tournant », qui prouve que la Côte d'Ivoire n'est « pas à l'abri » du terrorisme. Il appelle les Ivoiriens à être désormais « plus vigilants ».
Le président Alassane Ouattara a également reçu le premier responsable du Front populaire ivoirien (FPI), parti d'opposition, pendant une trentaine de minutes pour évoquer le drame. Pascal Affi N’Guessan en avait fait la demande. Il s'était préalablement rendu sur les lieux du drame et a manifesté son entière solidarité envers le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme.
« C’est la première fois que la Côte d’Ivoire subit une telle agression. C’est le pays qui est attaqué. Ce sont des Ivoiriens, des amis de la Côte d’Ivoire qui ont été massacrés. C’était important qu’en tant que premier responsable du Front populaire ivoirien, j’apporte ma solidarité et de la compassion aux familles de toutes les victimes mais aussi que nous manifestions, au gouvernement notre disponibilité pour engager, ensemble, la lutte contre cette menace terroriste et que, par cette rencontre avec le chef de l’Etat, nous puissions dire à la face du monde que le peuple de Côte d’Ivoire reste mobilisé et debout pour faire face à toute sorte d’agression », a-t-il déclaré à RFI.
Il rappelle également que le FPI témoigne son appui au gouvernement « dans toutes les initiatives qu’il compte prendre pour assurer la sécurité des personnes et la sécurité des institutions de la République », a souligné Pascal Affi N’Guessan. Il insiste néanmoins sur le fait que la réponse ne doit pas être uniquement sécuritaire. Il faut « aussi avoir une réponse politique, une réponse économique et une réponse sociale, parce que nous considérons que ce sont les meilleures garanties contre le terrorisme. »
Ce mardi, le président recevra, dans la matinée, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault et le ministre français de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve qui iront spécialement à Abidjan. Une visite d’autant plus importante que l’on sait désormais que le bilan s’est alourdi, côté français, avec quatre décès.
Source: Rfi.fr