Ces derniers jours, des attaques ont été enregistrées, laissant presque croire à une recrudescence de la violence dans cette partie sud du pays. S’exprimant sur le sujet, le journaliste Aliou Cissé justifie ces attaques par les opérations de ratissages de l’armée qui se font chaque année à cette période. A l’en croire, « l’armée lance des opérations de destruction des champs de cannabis, principales sources de revenu des membres du MFDC. En réaction, des éléments du mouvement des forces démocratiques de la Casamance posent des mines en se repliant. »
« Ce n’est pas une nouveauté à Ziguinchor. Ceux qui ont l’habitude de couvrir et de suivre les événements en Casamance savent que dans la même période chaque année il y a eu ce qu’on appelle des ratissages de l’armée pour essayer de détruire les champs de cannabis qui sont majoritairement supposés être une société du Mfdc. Donc, dans le cadre de la destruction de ces champs, étant la principale source de revenu. Quand l’armée veut détruire ces champs, naturellement il y a de la résistance donc une sorte de réaction, de survie ce qui fait qu’il y a des accrochages et à chaque fois que les combattants se retirent après une attaque quelconque pour couvrir leur arrières, ils mettent des mines, et l’armée parfois peut tomber sur ces mines et entraîner des explosions, des dégâts et des pertes en vies humaines », explique Aliou Cissé au micro d’Iradio.
Le journaliste estime que « ce n’est pas une recrudescence de la violence pour une quelconque réclamation, mais moi j’appellerais ça une réaction de survie ».
« Ce n’est pas une nouveauté à Ziguinchor. Ceux qui ont l’habitude de couvrir et de suivre les événements en Casamance savent que dans la même période chaque année il y a eu ce qu’on appelle des ratissages de l’armée pour essayer de détruire les champs de cannabis qui sont majoritairement supposés être une société du Mfdc. Donc, dans le cadre de la destruction de ces champs, étant la principale source de revenu. Quand l’armée veut détruire ces champs, naturellement il y a de la résistance donc une sorte de réaction, de survie ce qui fait qu’il y a des accrochages et à chaque fois que les combattants se retirent après une attaque quelconque pour couvrir leur arrières, ils mettent des mines, et l’armée parfois peut tomber sur ces mines et entraîner des explosions, des dégâts et des pertes en vies humaines », explique Aliou Cissé au micro d’Iradio.
Le journaliste estime que « ce n’est pas une recrudescence de la violence pour une quelconque réclamation, mais moi j’appellerais ça une réaction de survie ».
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