« Mes pensées vont à ces dessinateurs d’abord qui ont perdu leur vie. Ces journalistes de Charlie Hebdo, Wolinski, Cabu, tous les autres et puis aux deux policiers qui étaient chargés de les protéger. Et je pense d’autant plus à eux et avec compassion, que, ayant vécu en France dans les années 70, ayant fait mes études en France dans les années 70, je fais partie de ceux qui étaient des lecteurs assidus d’Hara Kiri et de Charlie Hebdo. […] Je crois que s’il s’agissait de tuer Charlie Hebdo, ils ont raté leur coup parce que Charlie Hebdo c’est aussi une idée. Et je ne crois pas que l’on tue une idée qui est une certaine idée de la liberté d’expression, de la liberté de la presse qui peut aller, qui doit aller jusqu’à l’irrévérence, l’impertinence, et cette idée là, elle est immortelle. »