La camionnette transportant les suspects de l’attentat de Marrakech arrive au tribunal de Salè, à Rabat, le 18 août 2011. AFP
Citant le Coran, prenant à partie les juges, l’un des avocats français n’a pas hésité à pointer du doigt le cerveau présumé de l’attaque, Adil el-Atmani, et de rappeler les faits à charge : la vidéo dans laquelle il revendique l’attentat, mais aussi sa puce téléphonique retrouvée dans les ruines. Autant d’éléments qui, pour la trentaine de parents qui avaient fait le déplacement, ont été accueillis avec soulagement, à l’instar de Philippe Lombard, médecin, père de l’une des huit victimes françaises.
« Nous ressortons de ce palais un peu réconforté, parce que nous avons vu la plaidoirie des avocats qui est une plaidoirie qui est revenue aux faits essentiels, c'est-à-dire, la culpabilité, et des preuves matérielles de ce que l’on a trouvé lors des premiers interrogatoires ».
Réconfort pour les uns mais pas pour les autres. Assis juste derrière dans la salle, les familles des huit autres accusés relèvent des incohérences dans l’enquête et insistent : leur proche est innocent, comme l'exprime Hassan Beta : « Je dis et je le répète qu’il est innocent. En ce qui concerne sa relation avec le présumé coupable, il l’a connu une seule fois en Libye et après, il n’y a aucun contact ».
De retour au Maroc depuis 2008, Abdel Samed Beta n’a jamais été inquiété par la police, jusqu'à cette interpellation du mois de mai. Comme le résumait l’un des avocats de la défense, toute la difficulté est là. L’attentat de Marrakech, c’est la réalité. Il faut maintenait chercher la vérité.
Source: RFI
« Nous ressortons de ce palais un peu réconforté, parce que nous avons vu la plaidoirie des avocats qui est une plaidoirie qui est revenue aux faits essentiels, c'est-à-dire, la culpabilité, et des preuves matérielles de ce que l’on a trouvé lors des premiers interrogatoires ».
Réconfort pour les uns mais pas pour les autres. Assis juste derrière dans la salle, les familles des huit autres accusés relèvent des incohérences dans l’enquête et insistent : leur proche est innocent, comme l'exprime Hassan Beta : « Je dis et je le répète qu’il est innocent. En ce qui concerne sa relation avec le présumé coupable, il l’a connu une seule fois en Libye et après, il n’y a aucun contact ».
De retour au Maroc depuis 2008, Abdel Samed Beta n’a jamais été inquiété par la police, jusqu'à cette interpellation du mois de mai. Comme le résumait l’un des avocats de la défense, toute la difficulté est là. L’attentat de Marrakech, c’est la réalité. Il faut maintenait chercher la vérité.
Source: RFI