C'est le porte-parole du ministère de la Défense, Chris Olukolade qui a annoncé la nouvelle lundi matin dans une conférence de presse : un suspect-clé a été arrêté lors d'une intervention de l'armée nigériane dans l'Etat d'Adamawa, où se trouve la localité de Mubi.
L'attaque - l'explosion d'une voiture la fin d'un match de football - n'a pas été revendiquée mais la ville a déjà été la cible d'une attaque sanglante de Boko Haram en octobre 2012 : 40 étudiants avaient alors été massacrés dans leur sommeil sur le campus de leur cité universitaire.
Cette fois, les bilans des victimes restent contradictoires : le porte-parole des armées ne confirment que 18 morts, tandis que des sources locales, dont un policier, des habitants et une infirmière de l'hôpital ont fait part d'au moins 40 morts dès dimanche soir, dont des femmes et des enfants. Le policier s'est exprimé à l'AFP mais en restant anonyme.
L'Etat d'Adamawa est l'un des trois Etats du nord-est du Nigeria placés depuis plus d'un an sous état d'urgence. Les attaques se sont multipliées ces dernières semaines dans tout le nord-est du Nigeria. 2000 personnes ont été tuées dans des attentats attribués à Boko Haram depuis le début 2014.
Source : Rfi.fr