Une centaine de lettres de rétablissement tapisse les murs de la chambre d’hôpital d’Aurélie. Parmi elles, une carte « J’aime la vie ».
Le soir du 13 novembre, Aurélie est criblée de sept balles sur la terrasse du Carillon. Sa mâchoire est démolie. Elle parle encore difficilement mais dit avoir envie de vivre, de remarcher et d’aller mieux. Aurélie : « J’ai envie de vivre, j’ai envie de remarcher, j’ai envie de reparler. J’ai envie d’aller mieux, c’est tout. »
A-t-elle encore mal ? « Non, ça va », répond-t-elle.
Une étape
Malgré sa sonde gastrique, ses bandages et compresses, elle a pu passer Noël au sein de sa famille. Sa joie de vivre et son optimisme bluffent Raphaëlle, sa sœur : « Elle a une sacrée pêche. On a pu discuter. Elle a dansé un petit peu avec nous. Et je ne m’attendais pas à ce que, déjà physiquement, elle puisse avoir cette force. Et elle est vraiment positive. Elle a beaucoup d’humour, je ne l’ai pas sentie abattue du tout. […] Elle a toujours été comme ça et je ne m’inquiète pas du tout pour elle. »
Aurélie voit ce passage de sa vie comme une étape. Quand pourra-t-elle sortir de l’hôpital ? Elle l’ignore, mais une chose de sûre, elle a hâte de reprendre sa vie d’avant et surtout sa passion, le théâtre.
Source : Rfi.fr