Bien qu’ils soient restés muets, les Cinq ont fait beaucoup de bruit. Pour des individus accusés d’avoir tué près de 3000 personnes, ils ont donné l’impression d’être de simples spectateurs à leur propre procès. Ils ont refusé de répondre aux questions du juge, retiré les écouteurs qui devaient leur permettre d’écouter la procédure traduite en arabe, lu des magazines, prié, ou consulté le Coran. Leurs avocats se sont plaints qu’ils avaient été injustement traités. Khaled Cheikh Mohammed, turban blanc sur la tête, barbe grise teinte en rouge, esquissait de temps en temps un sourire ironique.
Pas de procès civil
C’est la première fois en quatre ans que le groupe comparait devant un tribunal. Barack Obama souhaitait qu’ils soient jugés par la justice fédérale à New York. Il avait dû y renoncer face aux protestations de la ville et des familles des victimes.
Le Congrès, peu après, avait interdit que les prisonniers de Guantanamo soient transférés sur le territoire américain. Le président américain avait alors été obligé de rétablir les commissions militaires de Guantanamo, créées sous George Bush, mais en donnant plus de droits aux accusés.
A en juger par l’attitude des cinq suspects, il ne semble pas que l’assouplissement des règlements les aient rendus plus coopératifs. Leur comportement, ce samedi 5 mai, a été ressenti comme un nouveau coup de poignard dans le cœur par les familles présentes dans la salle ou celles qui suivaient l’audience dans quatre bases militaires aux Etats-Unis.
RFI
Pas de procès civil
C’est la première fois en quatre ans que le groupe comparait devant un tribunal. Barack Obama souhaitait qu’ils soient jugés par la justice fédérale à New York. Il avait dû y renoncer face aux protestations de la ville et des familles des victimes.
Le Congrès, peu après, avait interdit que les prisonniers de Guantanamo soient transférés sur le territoire américain. Le président américain avait alors été obligé de rétablir les commissions militaires de Guantanamo, créées sous George Bush, mais en donnant plus de droits aux accusés.
A en juger par l’attitude des cinq suspects, il ne semble pas que l’assouplissement des règlements les aient rendus plus coopératifs. Leur comportement, ce samedi 5 mai, a été ressenti comme un nouveau coup de poignard dans le cœur par les familles présentes dans la salle ou celles qui suivaient l’audience dans quatre bases militaires aux Etats-Unis.
RFI