Au Gabon, les agents des impôts ont voté à l'unanimité pour une grève générale illimitée à compter de ce lundi 11 novembre. À l’origine du mouvement, des retards chroniques dans le paiement d’une prime de motivation.
« Le dernier jour ouvrable du mois devait être celui retenu pour le paiement des primes. Nous constatons pour le regretter que, jusqu’au 11, les primes ne sont pas payées. Ce mouvement ne sera levé que lorsque le gouvernement décidera de parler franc-jeu », prévient Sylvain Ombindha Talheywa, président du Syndicat des professionnels des impôts.
La grève tombe mal pour l’économie du pays. Le Gabon dont la production pétrolière est en déclin depuis la fin des années 1990 mise énormément sur les recettes hors pétrole.
Deux milliards de CFA de perte par jour
La grève risque de provoquer d’importantes pertes financières, estime Sylvain Ombindha Talheywa : « Un jour non travaillé peut valoir à peu près 1,5 à 2 milliards de francs CFA. Nous sommes fermes. Autant de jours qu’ils laisseront passer, autant d’argent coulera sous les ponts. »
Contacté, le gouvernement a affirmé que la grève ne concerne qu’une poignée d’individus. Il reconnaît cependant que les revendications remontent à 2017 et que des discussions sont en cours dans le cadre du dialogue social.
« Le dernier jour ouvrable du mois devait être celui retenu pour le paiement des primes. Nous constatons pour le regretter que, jusqu’au 11, les primes ne sont pas payées. Ce mouvement ne sera levé que lorsque le gouvernement décidera de parler franc-jeu », prévient Sylvain Ombindha Talheywa, président du Syndicat des professionnels des impôts.
La grève tombe mal pour l’économie du pays. Le Gabon dont la production pétrolière est en déclin depuis la fin des années 1990 mise énormément sur les recettes hors pétrole.
Deux milliards de CFA de perte par jour
La grève risque de provoquer d’importantes pertes financières, estime Sylvain Ombindha Talheywa : « Un jour non travaillé peut valoir à peu près 1,5 à 2 milliards de francs CFA. Nous sommes fermes. Autant de jours qu’ils laisseront passer, autant d’argent coulera sous les ponts. »
Contacté, le gouvernement a affirmé que la grève ne concerne qu’une poignée d’individus. Il reconnaît cependant que les revendications remontent à 2017 et que des discussions sont en cours dans le cadre du dialogue social.
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