Une marche solennelle à travers les rues de d'Accra en chanson, pour rendre hommage à Akua Denteh. Des hommes et des femmes vêtus de rouge demandent de mettre fin a une tradition aux conséquences dramatiques.
« Akwa Denteh a été lynchée car elle était soupçonnée d'être une sorcière, elle est décédée ensuite. Sa mort n'est pas un cas isolé, la chasse aux sorcières est pratiquée partout, pas seulement dans le nord du pays. Cela peut être un pasteur ou un membre de ta famille qui t'accuse. C'est une pratique de longue date et il est temps qu'elle s'arrête », plaide Margaret Brew-Ward, chargée de plaidoyer au sein de l'ONG Action Aid Ghana.
Au Ghana, un mot suffit pour faire basculer la vie d'une femme. Maladie, décès, cauchemar... rapidement ces femmes accusées sont chassées de leur communauté et trouvent refuge dans des camps.
En 2019, le Parlement ghanéen a déposé un projet de loi contre les conséquences liées à la sorcellerie. « Ce que ce projet de loi cherche à faire, c'est de criminaliser les accusations de sorcellerie, et de faire en sorte qu'appeler une personne une sorcière devienne un délit. Si nous sommes capables de faire ça alors ca va réduire drastiquement la maltraitance de ces femmes », estime Margaret Brew-Ward.
Le Ghana compte environ 500 sorcières présumées. Les autorités envisagent de fermer les quatre camps du pays, mais les associations demandent des garanties pour éviter que ces femmes subissent des violences à leur retour dans leur communauté.
« Akwa Denteh a été lynchée car elle était soupçonnée d'être une sorcière, elle est décédée ensuite. Sa mort n'est pas un cas isolé, la chasse aux sorcières est pratiquée partout, pas seulement dans le nord du pays. Cela peut être un pasteur ou un membre de ta famille qui t'accuse. C'est une pratique de longue date et il est temps qu'elle s'arrête », plaide Margaret Brew-Ward, chargée de plaidoyer au sein de l'ONG Action Aid Ghana.
Au Ghana, un mot suffit pour faire basculer la vie d'une femme. Maladie, décès, cauchemar... rapidement ces femmes accusées sont chassées de leur communauté et trouvent refuge dans des camps.
En 2019, le Parlement ghanéen a déposé un projet de loi contre les conséquences liées à la sorcellerie. « Ce que ce projet de loi cherche à faire, c'est de criminaliser les accusations de sorcellerie, et de faire en sorte qu'appeler une personne une sorcière devienne un délit. Si nous sommes capables de faire ça alors ca va réduire drastiquement la maltraitance de ces femmes », estime Margaret Brew-Ward.
Le Ghana compte environ 500 sorcières présumées. Les autorités envisagent de fermer les quatre camps du pays, mais les associations demandent des garanties pour éviter que ces femmes subissent des violences à leur retour dans leur communauté.
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