L'homme tombé dans le jardin d'Offerton Road, dans le quartier de Clapham, un dimanche ensoleillé du 30 juin dernier, s'appelait Paul Manyasi. Il était Kenyan, il avait 29 ans. Il travaillait comme agent d'entretien de l'entreprise Colsen Limited à l'aéroport Kenyatta de Nairobi, pour un salaire de 2 livres par jour. Pour rejoindre l'Europe, il s'était caché dans le train d'atterrissage de la liaison matinale Nairobi-Londres. Et son corps est tombé, déjà mort de froid, lorsque l'avion a ouvert ses trappes à l'approche de l'aéroport de Heathrow.
Ces informations sont le résultat d'une enquête menée par John Sparks, un journaliste de SkyNews. Les photos des vêtements de la victime, et surtout d'un sac à dos marqué d'une inscription qui n'appartenait qu'à lui : voilà ce qui a été présenté à la fiancée et aux parents du jeune homme, des paysans pauvres de l'ouest du Kenya. Et devant les caméras, tous le reconnaissent formellement.
Mais après la diffusion de l'enquête, les démentis se sont succédé au Kenya. La société Colsen, ainsi que l'aéroport de Nairobi, ont dit ne pas avoir connaissance d'un Paul Manyasi. Et le père interrogé par le journaliste dit maintenant que la victime n'était pas son fils.
Ces informations sont le résultat d'une enquête menée par John Sparks, un journaliste de SkyNews. Les photos des vêtements de la victime, et surtout d'un sac à dos marqué d'une inscription qui n'appartenait qu'à lui : voilà ce qui a été présenté à la fiancée et aux parents du jeune homme, des paysans pauvres de l'ouest du Kenya. Et devant les caméras, tous le reconnaissent formellement.
Mais après la diffusion de l'enquête, les démentis se sont succédé au Kenya. La société Colsen, ainsi que l'aéroport de Nairobi, ont dit ne pas avoir connaissance d'un Paul Manyasi. Et le père interrogé par le journaliste dit maintenant que la victime n'était pas son fils.