Au Mali, le montant des rançons exigées pour libérer les otages algériens et européens s'envole


Rédigé le Jeudi 3 Mai 2012 à 15:13 | Lu 1532 fois | 0 commentaire(s)


Au Mali, le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) qui a revendiqué l'enlèvement de sept diplomates algériens à Gao et de trois travailleurs humanitaires, un Italien et deux Espagnols, en 2011 à Tindouf dans l'ouest de l'Algérie, réclame une rançon totale de 45 millions d'euros pour libérer neuf d'entre eux.


Pour la libération du diplomate algérien et de ses 6 collaborateurs, enlevés dans la ville de Gao dans le Nord du Mali, le Mujao (Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest) réclame 15 millions d’euros.
Ce groupe islamiste, qui se définit comme une dissidence d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), affirme avoir rencontré à ce sujet il n’y a pas longtemps des officiels algériens. Ces derniers auraient refusé de payer cette rançon et ils auraient également dit non à une seconde revendication, la libération de combattants islamistes détenus dans la capitale algérienne. Face à ce double refus, le Mujao affirme que désormais la vie des otages est en danger.

Second dossier, l’enlèvement fin octobre 2011 de trois humanitaires à Tindouf à l’ouest de l’Algérie. Pour la libération des deux femmes du groupe, une Italienne et une Espagnole, le Mujao a réclamé 30 millions d’euros et la libération de combattants islamistes détenus en Mauritanie. Là encore, le Mujao n’a pa eu gain de cause et s’impatiente. Son porte-parole, Adnan Abu Walid Sahraoui se veut même plus que jamais menaçant.

RFI



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