Ce groupe islamiste, qui se définit comme une dissidence d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), affirme avoir rencontré à ce sujet il n’y a pas longtemps des officiels algériens. Ces derniers auraient refusé de payer cette rançon et ils auraient également dit non à une seconde revendication, la libération de combattants islamistes détenus dans la capitale algérienne. Face à ce double refus, le Mujao affirme que désormais la vie des otages est en danger.
Second dossier, l’enlèvement fin octobre 2011 de trois humanitaires à Tindouf à l’ouest de l’Algérie. Pour la libération des deux femmes du groupe, une Italienne et une Espagnole, le Mujao a réclamé 30 millions d’euros et la libération de combattants islamistes détenus en Mauritanie. Là encore, le Mujao n’a pa eu gain de cause et s’impatiente. Son porte-parole, Adnan Abu Walid Sahraoui se veut même plus que jamais menaçant.
RFI