Depuis l'attaque fin juillet du camp militaire de Kati, près de Bamako et cœur du pouvoir de la junte malienne où habite officiellement son chef Assimi Goïta, les jihadistes multiplient les attaques dans le sud du pays. Dernière en date ce dimanche dans la région de Koutiala, où au moins cinq policiers ont été tués par un engin explosif.
« C'est inquiétant et il y a plusieurs grilles de lecture, analyse le sociologue malien Mohamed Maïga. Les jihadistes fonctionnent désormais comme de véritables armées avec une stratégie affirmée », explique celui qui enseigne dans une université privée de Bamako.
Selon lui, les assaillants utilisent des moyens sophistiqués. Certaines sources citent notamment des drones d'observation.
Mais si les jihadistes ont récemment opéré près de la capitale, c'est également parce qu'il y a défaillance dans le dispositif des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Pour d'autres analystes donc, le pouvoir central doit revoir sa stratégie. Surtout que dans un récent communiqué authentifié, les groupes jihadistes ont affirmé être désormais partout sur le territoire.
Face à cette situation inquiétante, le gouvernement a pris des décisions, comme l'interdiction de circuler à moto à certains moments de la journée dans des localités. Cela ne suffit pas à rassurer : les États-Unis ont déjà demandé à une partie de ses ressortissants de quitter le Mali.
« C'est inquiétant et il y a plusieurs grilles de lecture, analyse le sociologue malien Mohamed Maïga. Les jihadistes fonctionnent désormais comme de véritables armées avec une stratégie affirmée », explique celui qui enseigne dans une université privée de Bamako.
Selon lui, les assaillants utilisent des moyens sophistiqués. Certaines sources citent notamment des drones d'observation.
Mais si les jihadistes ont récemment opéré près de la capitale, c'est également parce qu'il y a défaillance dans le dispositif des Forces de défense et de sécurité (FDS).
Pour d'autres analystes donc, le pouvoir central doit revoir sa stratégie. Surtout que dans un récent communiqué authentifié, les groupes jihadistes ont affirmé être désormais partout sur le territoire.
Face à cette situation inquiétante, le gouvernement a pris des décisions, comme l'interdiction de circuler à moto à certains moments de la journée dans des localités. Cela ne suffit pas à rassurer : les États-Unis ont déjà demandé à une partie de ses ressortissants de quitter le Mali.