Plus de sept millions de personnes, majoritairement des enfants, ont besoin d'une aide humanitaire au Mali et 1,3 million de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire d'ici au mois d'août, selon le bureau onusien des affaires humanitaires au Mali. Voilà le bilan que tire le dernier bulletin publié par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU (Ocha), concernant les mois d'avril et mai. Ces personnes « devront dépendre d’une assistance alimentaire avec des conséquences drastiques », chez les enfants de moins de cinq ans, est-il indiqué.
Les difficultés sont exacerbées par les déplacements de populations, principalement dans les régions de Ménaka et Kidal, dans l'est du pays. Le Mali compte actuellement plus de 350 000 déplacés internes et plus de 90 000 réfugiés dans les pays voisins. Ce qui n'a pas empêché le pays de recevoir un afflux massif de citoyens Burkinabè, fuyant eux-mêmes les violences. Plus de 65 000 d'entre eux sont arrivés depuis le début de l'année, toujours selon la coordination humanitaire.
Le nombre de personnes dites « en situation de crise », a plus que triplé depuis novembre dernier, passant de moins de 16 à plus de 60 000 pour l'ensemble des régions du nord et celle de Mopti (centre du pays). Dans la classification des besoins humanitaires, il s'agit de la phase dite d' « urgence », soit le quatrième échelon sur cinq, le dernier avant l'ultime phase de « famine-catastrophe humanitaire ».
Enfin, les difficultés d'accès, liés au contexte sécuritaire, entravent le travail des humanitaires, mais les problèmes de financement ne sont pas une moindre préoccupation. Seuls 10% du plan de réponse 2024 sont assurés, selon le Bureau onusien des affaires humanitaires au Mali, une situation inédite sur les dix dernières années.
Les difficultés sont exacerbées par les déplacements de populations, principalement dans les régions de Ménaka et Kidal, dans l'est du pays. Le Mali compte actuellement plus de 350 000 déplacés internes et plus de 90 000 réfugiés dans les pays voisins. Ce qui n'a pas empêché le pays de recevoir un afflux massif de citoyens Burkinabè, fuyant eux-mêmes les violences. Plus de 65 000 d'entre eux sont arrivés depuis le début de l'année, toujours selon la coordination humanitaire.
Le nombre de personnes dites « en situation de crise », a plus que triplé depuis novembre dernier, passant de moins de 16 à plus de 60 000 pour l'ensemble des régions du nord et celle de Mopti (centre du pays). Dans la classification des besoins humanitaires, il s'agit de la phase dite d' « urgence », soit le quatrième échelon sur cinq, le dernier avant l'ultime phase de « famine-catastrophe humanitaire ».
Enfin, les difficultés d'accès, liés au contexte sécuritaire, entravent le travail des humanitaires, mais les problèmes de financement ne sont pas une moindre préoccupation. Seuls 10% du plan de réponse 2024 sont assurés, selon le Bureau onusien des affaires humanitaires au Mali, une situation inédite sur les dix dernières années.
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