« Les concessions faites par le MNLA ont des limites qui ne peuvent être dépassées ».
Le message est clair : les indépendantistes touaregs n’acceptent pas les propositions qui leur sont faites. En particulier le retour de l’armée malienne sur le sol de Kidal.
Pour Bamako, cette présence de l’armée nationale est une exigence, mais le MNLA dénonce une série d’exactions commises ces derniers jours dans le nord du Mali, à Gossi ou encore à Douentza. Des exactions ciblant des populations touarègues et attribuées directement à l’armée malienne ou à des milices travaillant avec elle.
Le MNLA affirme qu’il « demeure conscient que la conclusion d’un accord-cadre entre le MNLA et le Mali est nécessaire », mais que « cet accord ne peut en aucun cas faire fi de la politique d’épuration que mène l’armée malienne ». Le mouvement touareg demande ainsi à la communauté internationale de faire respecter les droits de l’homme.
Spectre d'une attaque militaire
C'est donc un échec, pour le moment, des discussions. Bamako n’a cessé de rappeler, ces derniers jours, qu’ « il ne pouvait y avoir deux armées dans le pays » et que la présence de l’armée nationale, avant même le premier tour de la présidentielle, le 28 juillet prochain, était un impératif.
Un échec définitif des négociations ferait ressurgir le spectre d’une attaque militaire, dont les populations civiles ne sortiraient pas indemnes.
Le message est clair : les indépendantistes touaregs n’acceptent pas les propositions qui leur sont faites. En particulier le retour de l’armée malienne sur le sol de Kidal.
Pour Bamako, cette présence de l’armée nationale est une exigence, mais le MNLA dénonce une série d’exactions commises ces derniers jours dans le nord du Mali, à Gossi ou encore à Douentza. Des exactions ciblant des populations touarègues et attribuées directement à l’armée malienne ou à des milices travaillant avec elle.
Le MNLA affirme qu’il « demeure conscient que la conclusion d’un accord-cadre entre le MNLA et le Mali est nécessaire », mais que « cet accord ne peut en aucun cas faire fi de la politique d’épuration que mène l’armée malienne ». Le mouvement touareg demande ainsi à la communauté internationale de faire respecter les droits de l’homme.
Spectre d'une attaque militaire
C'est donc un échec, pour le moment, des discussions. Bamako n’a cessé de rappeler, ces derniers jours, qu’ « il ne pouvait y avoir deux armées dans le pays » et que la présence de l’armée nationale, avant même le premier tour de la présidentielle, le 28 juillet prochain, était un impératif.
Un échec définitif des négociations ferait ressurgir le spectre d’une attaque militaire, dont les populations civiles ne sortiraient pas indemnes.