L'ancien ministre des Affaires étrangères, Hassoumi Massoudou et Alkache Alhada, ex-ministre de l'Intérieur puis du Commerce, tous deux poursuivis pour complot et trahison devant le tribunal militaire, figurent désormais dans le « Fichier des Personnes, Groupes de personnes ou Entités impliqués dans des actes de terrorisme ou dans des infractions portant atteinte aux intérêts stratégiques et/ou fondamentaux de la Nation ou de nature à troubler gravement la tranquillité et la sécurité publique » (FPGE).
D'autres proches du président renversé, Mohamed Bazoum, soupçonnés de diffusion de données de nature à troubler l'ordre public, figurent dans le fichier. En tout, dix noms sont ajoutés au FPGE créé en août dernier, précise notre journaliste Magali Lagrange.
Des chefs Toubous ajoutés
Dorénavant, des chefs rebelles Toubous figurent aussi sur cette liste : Mahmoud Sallah, à la tête du Front patriotique pour la libération, qui a revendiqué le sabotage du pipeline reliant le Niger au Bénin et Mohamed Tori, du Front patriotique pour la Justice qui a revendiqué la capture du préfet de Bilma et de sa délégation en juin.
Les personnes inscrites au FPGE ont trois mois pour contester. Toutes sont actuellement en exil. Les conséquences sont immédiates : interdiction de voyager, gel des avoirs, et possible déchéance provisoire par décret de la nationalité nigérienne.
Neuf autres personnes ont déjà été provisoirement déchues de leur nationalité le mois dernier.
D'autres proches du président renversé, Mohamed Bazoum, soupçonnés de diffusion de données de nature à troubler l'ordre public, figurent dans le fichier. En tout, dix noms sont ajoutés au FPGE créé en août dernier, précise notre journaliste Magali Lagrange.
Des chefs Toubous ajoutés
Dorénavant, des chefs rebelles Toubous figurent aussi sur cette liste : Mahmoud Sallah, à la tête du Front patriotique pour la libération, qui a revendiqué le sabotage du pipeline reliant le Niger au Bénin et Mohamed Tori, du Front patriotique pour la Justice qui a revendiqué la capture du préfet de Bilma et de sa délégation en juin.
Les personnes inscrites au FPGE ont trois mois pour contester. Toutes sont actuellement en exil. Les conséquences sont immédiates : interdiction de voyager, gel des avoirs, et possible déchéance provisoire par décret de la nationalité nigérienne.
Neuf autres personnes ont déjà été provisoirement déchues de leur nationalité le mois dernier.