La première phase de cet audit physique et biométrique de la fonction publique a permis de détecter plusieurs irrégularités. Cette enquête a révélé 23 000 cas de contentieux. Y figurent notamment 2 378 fonctionnaires fictifs, qui ont pu être identifiés et suspendus de la fonction publique, et quelque 9 892 agents non identifiés ne travaillant plus dans la fonction publique, mais percevant toujours un salaire. Le cas le plus emblématique et relayé par la presse est celui d’Abdoulaye Baldé, ancien agent de l’inspection générale d’État qui, une fois passé ministre en 2009, a continué de percevoir une indemnité de fonctionnaire. Dans un communiqué diffusé ce mardi 30 juillet, il précise avoir pourtant rédigé une lettre de démission et averti l’autorité compétente. L’ancien ministre assure ne pas s’être rendu compte de cette erreur et s’engage à restituer cette indemnité perçue jusqu’en 2012. Au ministère de la Fonction publique, on explique ces irrégularités par un système archaïque. Le but de cette opération est de mieux gérer la masse salariale de la fonction publique, qui s’élevait en 2012 à 460 milliards de francs CFA. Au-delà de l’aspect répressif, cet audit devrait également mettre à jour des données statistiques et le profil des fonctionnaires, afin de mieux cerner les besoins en termes de recrutement. La deuxième phase de cet audit de la fonction publique démarre ce mercredi et devrait durer trois semaines. Cette enquête devrait permettre d’enrôler quelque 8 600 fonctionnaires.
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