C’est une campagne électorale relativement morne qui vient de se terminer. Sans engouement véritable de la population. « La plupart des Sénégalais sont persuadés que les jeux sont faits », analyse le chercheur en science politique Alioune Badara Diop. Surtout, précise-t-il, « avec un PDS divisé en deux tendances, au moment où les grands ténors de l’ancienne opposition ont battu campagne pour la coalition présidentielle ».
Autre explication possible de ce manque d’intérêt : la perte de visibilité, voire de légitimité d’une Assemblée nationale quasi-systématiquement alignée, ces dernières années, sur les choix de la présidence.
L’actualité de ces dernières semaines, marquée par les audits a, par ailleurs, relégué au second plan les tournées des candidats des vingt-quatre listes.
Cette morosité de la campagne fait en tout cas craindre à de nombreux observateurs, une participation plus faible encore que celle des présidentielles. Le 26 février et le 25 mars dernier, un électeur sur deux seulement s’était déplacé pour aller voter.
Vingt-quatre listes briguent dimanche les suffrages des électeurs. Et quelle que soit celle qui l’emportera, une chose est sûre : les femmes devraient cette fois-ci entrer massivement à l’Assemblée nationale.
La loi sur la parité du 28 mai 2010 impose en effet, pour la première fois, que les listes « soient alternativement composées de personnes des deux sexes ».
Fatou Kiné Camara, secrétaire général du Conseil des femmes sénégalaises et militante féministe se réjouit de ces dispositions qui ont poussé des femmes présentes dans la société civile à entrer en politique. "C’est une excellente chose, et c’est là que je me dis qu’il va y avoir vraiment un saut qualitatif à l’Assemblée, parce que ces femmes là viennent d’un milieu où elles ont l’habitude de travailler avec les populations".
Source RFI
Autre explication possible de ce manque d’intérêt : la perte de visibilité, voire de légitimité d’une Assemblée nationale quasi-systématiquement alignée, ces dernières années, sur les choix de la présidence.
L’actualité de ces dernières semaines, marquée par les audits a, par ailleurs, relégué au second plan les tournées des candidats des vingt-quatre listes.
Cette morosité de la campagne fait en tout cas craindre à de nombreux observateurs, une participation plus faible encore que celle des présidentielles. Le 26 février et le 25 mars dernier, un électeur sur deux seulement s’était déplacé pour aller voter.
Vingt-quatre listes briguent dimanche les suffrages des électeurs. Et quelle que soit celle qui l’emportera, une chose est sûre : les femmes devraient cette fois-ci entrer massivement à l’Assemblée nationale.
La loi sur la parité du 28 mai 2010 impose en effet, pour la première fois, que les listes « soient alternativement composées de personnes des deux sexes ».
Fatou Kiné Camara, secrétaire général du Conseil des femmes sénégalaises et militante féministe se réjouit de ces dispositions qui ont poussé des femmes présentes dans la société civile à entrer en politique. "C’est une excellente chose, et c’est là que je me dis qu’il va y avoir vraiment un saut qualitatif à l’Assemblée, parce que ces femmes là viennent d’un milieu où elles ont l’habitude de travailler avec les populations".
Source RFI